Ce mercredi, le département des Sports, des Activités Physiques et des loisirs du pays, a organisé une table ronde pour la vulgarisation de la Loi sur le sport. C’est au palais du peuple, dans la salle du 28 septembre, que ces acteurs se sont retrouvés pour échanger. Sous l’autorité du ministre des sports, Béa Diallo, avec la forte mobilisation des présidents des fédérations et directeurs préfectoraux, il était question de mener des discussions autour de la loi N° 2021 021/0018/AN portant organisation, promotion et contrôle des activités physiques et sportives en Guinée.
Lansana Béa Diallo, ministre des sports, dit que » Aujourd’hui, la vulgarisation de cette loi est très importante pour notre pays ».
Prenant l’exemple sur la France, il indique que » la loi sur le sport existe depuis 1984. Donc, ça fait presque 40 ans que cette loi existe en France ».
Selon le ministre, » l’importance de la mise en place de cette loi, c’est qu’on a une capacité aujourd’hui et un potentiel sportif en Guinée qui est colossal ». Lansana Béa Diallo trouve que » la plupart des sportifs, sont des gens qui vivent dans des conditions qui sont juste inacceptables. Inacceptables, parce qu’on vit dans une précarité et dans une approche où on a toujours tendance à être obligé d’aller mendier pour pouvoir pratiquer sa passion, pratiquer son sport, surtout honoré le drapeau national ce qui n’est pas normal. Je pense que la loi sur le sport va permettre d’encadrer, de mettre en place une nouvelle dynamique qui va créer une possibilité à tout un chacun à pouvoir créer son modèle >> martèle-t-il.
Mamadou Maci Barry, directeur adjoint des sports, des activités physiques et des loisirs est revenu sur le menu de cette rencontre.
<< À l’issue de cette table ronde, il faut le dire aujourd’hui au moins il y a 3 thèmes qui sont discutés. Il y a une thématique qui est axée essentiellement sur la loi, ses origines, ses motivations, le fondement, les enjeux qui sont liés à la loi. Ensuite, il y a une autre thématique qui parle des fédérations sportives qui sont au cœur de l’écosystème sportif de notre pays. Enfin, on parle des enjeux et des acteurs. Les enjeux diplomatiques et les enjeux économiques liés au sport. Ce sont ces thèmes qui sont développés ici. Essentiellement », explique-t-il, avant de souligner leurs attentes : » nous entendons de mettre à la disposition des uns et des autres un mémo d’une dizaine de pages qui explique clairement les fondements, les tenants et les aboutissants de cette loi >>.
Abou Touré, directeur préfectoral de la jeunesse et des sports de Kouroussa se dit satisfait de cette initiative. » Si nous prenons part à cette table ronde, c’est pour être outillés et de tout ce qu’on appelle sport. Après, chacun serait dans son devoir de restituer, d’exposer à la jeunesse ce que nous avons appris ici par rapport au sport >>.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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