À travers une lettre signée par le secrétaire général du gouvernement, il a été demandé à tous les ministres actuellement à l’extérieur du pays de cesser toute activité et de rentrer immédiatement. De plus, il leur a été interdit de sortir du pays jusqu’au 31 décembre prochain, sauf instruction exceptionnelle du président de la transition.
Cette décision suscite des réactions variées parmi les hommes politiques et les acteurs de la société civile. C’est notamment le cas de Kalémoudou Yansané, l’un des vice-présidents de l’UFDG, qui a salué cette mesure.
« Pour une fois, je félicite le CNRD pour avoir pris cette décision. Qu’on ait pitié de nos caisses, qu’on respecte nos ressources et qu’on limite un peu les dépenses inutiles », a-t-il déclaré ce samedi devant plusieurs militants à Lambanyi, en haute banlieue de Conakry.
Pour justifier cette position, ce responsable de l’UFDG a également fait référence aux récents Jeux Olympiques, notant que « la délégation officielle était plus nombreuse que les athlètes et que nous sommes revenus avec zéro médaille ». Il a insisté sur la nécessité de respecter les mesures de gestion des ressources afin d’éviter des situations similaires à l’avenir.
Interrogé sur la date limite fixée au 31 décembre 2024, il a exprimé ses doutes : « Je ne sais même pas pourquoi on a choisi cette date. Est-ce que le 31 décembre mettra fin définitivement à la transition ? »
Fodé Camara pour avenirguinee.org