Le 05 juin prochain, sauf changement de dernière minute, le coup d’envoi des examens nationaux sera donné par les autorités éducatives du pays. Sous la houlette du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, les élèves guinéens en classe d’examen seront évalués de Conakry à Yomou.
Pour éviter les résultats catastrophiques à l’image de l’année dernière, le département dirigé par Guillaume Hawing a taché d’inclure les entités non des moindres dans les préparatifs pour la réussite de ces examens.
Aboubacar Soumah, secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée ( SLECG) s’exprime sur ces examens au micro d’une journaliste d’avenirguinee.org. Le syndicaliste communique la stratégie de son bureau pour la supervision de cet autre pan de l’histoire du système éducatif guinéen.
» Pour la réussite de ces examens, nous avons demandé à ce que nos éléments soient dans les différentes commissions, pour voir la régularité, contrôler la sincérité du déroulement », dit-il d’entrée.
Pour Soumah, » quand les acteurs du syndicat font partie des missions de supervision, d’encadrement, on aura l’œil sur la manière dont les délégués et les candidats se comportent. Si les sujets ont été bien choisis, voir effectivement s’ils sont du programme enseigné », poursuit-il.
Pour la prise des dispositions à quelques jours du coup d’envoi des épreuves, le SG du SLECG confie qu’une main tenue leur a été faite par le ministre Guillaume. De surcroît, des commissions composées de cadres du MEPU-A et de syndicalistes ont été mises en place.
» Nous avons eu à désigner certains de nos camarades pour appartenir à ces différentes commissions pour que nous puissions voir la manière dont les examens se déroulent ».
À date, rassure Soumah, toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de ces examens. » Les délégués ont été choisis, les superviseurs également, donc, aujourd’hui, toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement des examens », martèle-t-il. Rappelant les consignes données aux surveillants : » on ne fait que sensibiliser les enseignants pour qu’ils puissent faire en sorte qu’il n’y ait pas de fraudes, qu’ils ne communiquent pas et qu’ils ne laissent pas les enfants communiquer entre eux, ne pas faire entrer les documents avec eux parce que nous voulons que ces examens soient des examens crédibles. Parce que qui dit une nation forte, dit une main d’œuvre forte », indique Aboubacar Soumah.
Plus loin, l’enseignant regrette que depuis des années, des candidats » comptent beaucoup plus sur les documents, les fraudes, que leurs propres valeurs intrinsèques ». Et d’ajouter, il leur lance une invite en ces termes : » le ministre a pris les dispositions pour envoyer des caméras dans les centres pour faire en sorte que les élèves ne puissent pas copier, donc, je les invite à ne pas venir avec des documents en classe, à ne compter que sur leurs propres efforts ».
Concluant, il laisse entendre que leur souhait » est que ceux qui seront admis soient les élèves capables, parce que nous avons besoin de cadres compétents, compétitifs sur le plan national et international ».
Bintou Camara pour avenirguinee.org
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