L’histoire de la science en langue arabe a marqué notre histoire pendant des siècles, il faut revoir les productions littéraires, scientifiques en manuscrits qui ont été léguées par les savants d’alors surtout dans la ville sainte de TOUBA.
En effet, la langue arabe joue un rôle très important pour la réunification des communautés différentes. Considérée comme la langue du noble Coran et des hadiths du prophète (Paix et salut sur Lui), cette langue arabe a pu conquérir le cœur des milliers d’Hommes.
Force est de constater que les écoles franco-arabes considérées dans la prise décisions de nos gouvernants comme les plus oubliées de notre République, pourtant cette discipline entité regorge de beaucoup de talents glorieux qui souffrent du fait de n’est pas être connus et reconnus à leurs justes valeurs et malgré tous ces obstacles, ils parviennent toujours à se hisser à la plus haute distinction de leurs préfectures et régions respectives dans les différents domaines dont ces actes méritent une grande considération au même titre que leurs collègues de l’enseignement général.
A cet effet : le BEPC session 2022 a permis à la préfecture de Gaoual d’être mise sur orbite à travers l’enseignement franco-arabe plus précisément par le biais du collège franco-arabe public de Touba qui s’est emparé de la 1ère et de la 2ème place de la région administrative de Boké, pourtant l’établissement dans lequel ces élèves sont issus manquent de tout en termes d’enseignants ainsi que des outils pédagogiques, comme d’ailleurs la plupart des écoles de notre pays.
Je profite de cette occasion pour interpeller l’Etat guinéen à prendre sa responsabilité en traitant ces enfants sur un même pied afin d’éviter l’injustice sociale.
Or, il convient de rappeler l’inestimable rôle des élites issues de cet enseignement dans le processus de développement socio-économique du pays, notamment dans la promotion du multilinguisme, des relations d’amitié et de coopération fructueuses avec les pays arabes, ainsi que la réalisation des actions philanthropiques et sociales telles que la construction d’infrastructures socio-éducatives et la promotion des valeurs de paix, de tolérance et de dialogue interreligieux.
En somme, les écoles franco-arabes doivent être dotées et équipées au même titre que l’enseignement général en termes d’infrastructures et de personnel enseignant afin que ces écoles puissent davantage jouer leur rôle dans la formation de nos élèves bilingues.
Mansaré Ibrahim