Ce samedi, le parti Alliance pour le Renouveau et le Progrès (ARP) a tenu son assemblée mensuelle au siège du parti à Matoto. La rencontre, d’envergure, a été présidée par Mohamed Nabé, président de l’ARP, entouré des cadres du Bureau Politique National (BPN). L’un des sujets principaux abordés lors de cette rencontre était la récente nomination des chefs de quartiers et districts, une décision portée par le gouvernement sous la direction du Chef de l’État.
Mohamed Nabé a salué la procédure inclusive de cette nomination, bien que le parti ait initialement accueilli cette décision avec prudence. « On attendait les autorités au pied ferme, car nous étions perplexes face à cette décision. Heureusement, ce que nous redoutions ne s’est pas produit, car le processus a finalement pris en compte un aspect inclusif. Ce sont les habitants eux-mêmes qui ont désigné leurs représentants au sein des conseils de quartiers et de districts », a-t-il déclaré.
Selon le leader de l’ARP, le processus de sélection s’est effectué de manière ascendante, avec des listes élaborées au niveau des quartiers et soumises successivement aux communes, gouvernorats, puis au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD). Une commission nationale, composée d’acteurs socioprofessionnels tels que les syndicats, les forces de défense et de sécurité, les maires, et le ministère de l’Administration du Territoire, a supervisé ce processus de sélection en fonction de critères prédéfinis. « À l’ARP, lorsque quelque chose est positif, nous le saluons ; si cela est négatif, nous le dénonçons et proposons des solutions. Il faut saluer cet aspect inclusif de la procédure pour la désignation des chefs de quartiers et des districts », a souligné Mohamed Nabé.
L’homme politique a également évoqué les contestations de certains jeunes dans les quartiers, en appelant les autorités à prêter attention aux préoccupations de la jeunesse et à réévaluer la situation si nécessaire pour améliorer les conditions de vie des habitants. « Aucune œuvre n’est parfaite, quelle que soit la procédure, il y aura toujours des personnes en désaccord. Mais il est important que les autorités se penchent sur les raisons de ces protestations et, si nécessaire, apportent les ajustements requis », a-t-il conclu.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org