L’ancien président de la Cour Constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura, est actuellement poursuivi par la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) pour des accusations de corruption, de détournement de fonds publics, d’enrichissement illicite, de faux en écriture et de parjure. Il devra attendre jusqu’au 14 mai 2024 pour savoir s’il sera libéré ou non.
La chambre de contrôle de la CRIEF avait précédemment ordonné sa mise en liberté conditionnelle il y a plus d’un an, mais le procureur spécial Aly Touré s’est opposé à cette décision. Suite à cela, son avocat a porté l’affaire devant la Cour Suprême.
« Depuis plus d’un an, le dossier concernant la remise en liberté conditionnelle de Mohamed Lamine Bangoura est en attente devant la Cour Suprême, et il a toujours été retardé. Finalement, il sera délibéré le 14 mai. Le procureur spécial s’est opposé à sa libération, bien que la chambre de contrôle de l’instruction ait ordonné sa remise en liberté. C’est pourquoi nous avons fait appel à la Cour Suprême pour un pourvoi en cassation. La liberté de mon client a été injustement entravée », a déclaré Me Facinet Soumah, son avocat.
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