Fraichement revenu d’une mission aux États-Unis d’Amérique, le Directeur Général du Fonds National d’Insertion des Jeunes (FONIJ) a animé mardi une conférence de presse dans les locaux de sa direction sise à Kaloum. Abdourahmane Diallo, entouré de ses cadres, a expliqué de fond en comble les raisons de leur voyage au pays de l’oncle Sam.
À l’entame de sa prise de parole, il a souligné qu’un ordre de mission leur a été envoyé par le ministère de la jeunesse et des sports pour effectuer cette mission aux États-Unis, au cours de laquelle ils ont mené plusieurs démarches en faveur de la jeunesse guinéenne.
» Nous sommes allés réaliser des activités de très haute importance, parce que nous avons obtenu une convention de partenariat avec la GUICA-NY en New-York grâce au soutien de l’ambassadeur de la Guinée aux États-Unis. Cette convention stipule que désormais, nous allons organiser une activité périodique de lever des fonds à New-York coorganisée par la GUICA-NY, le FONIJ et l’ambassade de Guinée à New-York », dit-il.
Et de poursuivre, » il y a un programme d’échange qui est prévu. Des jeunes entrepreneurs américains qu’ils soient d’origine guinéenne ou non viendront en Guinée pour partager leurs expériences avec les jeunes de Guinée. Mais, également, des jeunes guinéens qui pourront s’inspirer du modèle américain et revenir pour bâtir notre pays. Nous avons dit, effectivement que, et les partenaires techniques et financiers et l’ensemble des guinéens et des guinéennes, nous devons nous s’inspirer de tout ce qui est entrain de se passer de bien pour que nous puissions avancer, faire la paix dans notre pays, aider les jeunes et non les utiliser uniquement pour les sacrifier dans la rue, mais les utiliser en accompagnant leurs projets. Parce que les jeunes aujourd’hui ont besoin de financement, d’un accompagnement, ils ont besoin d’aller de l’avant ».
Plus loin, le DG a rappelé que sa direction a » formé 200 jeunes, nous avons créé une salle numérique, nous avons accompagné 101 projets et nous sommes en phase de financement de quelques projets en fonction des moyens disponibles ».
Par contre, selon lui, » les partenaires techniques et financiers doivent vraiment nous accompagner et accompagner le gouvernement, parce que les droits humaines ne se résument pas seulement aux droits civils et politiques, il y a les droits économiques, il y a les droits sociaux, il y a les droits culturels, il faut accompagner les jeunes, financer leurs projets avant de les amener à parler de liberté telle. Nous revendiquons notre liberté mais nous voulons aussi du pain… » lâche M. Diallo.
En ce qui concerne la diapras qui rencontre parfois des difficultés dans les démarches liées à leurs projets, le DG de FONIJ a informé de la mise en place d’un espace d’échange avec ses cadres pour une bonne orientation.
» Ceux qui veulent rentrer ne sont pas tous des gens qui ont besoin d’être financés ici, ce sont des gens qui viennent pour ramener de l’argent au pays, qui viennent pour bâtir des entreprises ici. Vous savez déjà que le FONIJ, nous avons mis en place un espace de travail pour que celui qui vient et qui nous contacte puisse être reçu, qu’il soit accueilli, qu’il y ait un cadre de travail adéquat à mettre à sa disposition. Nous avons des gens compétents qui puissent les conseiller et donner des informations sur les opportunités guinéennes et puis l’aider dans les démarches… »
Ibrahima Sory Camara pour avenirguine. org
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