Collectif pour la défense du football guinéen. Ce vendredi, 24 février 2023, le Collectif pour la Défense du Football Guinéen, en abrégé CDFG, a tenu une conférence de presse au comité olympique guinéen sis au stade du 28 septembre. L’objectif de cette première sortie, malgré les crises à répétition au sein du football guinéen, était d’étaler les ambitions du Collectif.
Sous la houlette de Bouba Dinah Sampil, président de l’AS Kaloum, Ibrahima Sory Marco Bah, coordinateur principal dudit collectif, plusieurs membres étaient présents pour cette première sortie. Et, face aux journalistes, ces membres ont tenu à exposer sur les statuts qu’ils ont proposé au (CONOR), pour une sortie de crise pour l’intérêt du football guinéen.
Ibrahima Marco Bah, coordinateur dudit collectif déclare que, << Ce collectif qui est constitué pour la défense du football guinéen n’exclut personne. Et, n’est créé pour être en belligérance avec aucune autre structure ou aucun autre groupe. Retenez que, N’Famara a parlé de l’AS Kaloum, de Hafia FC. Normalement, on devrait retrouver le Horoya dans ce lot pour la simple raison que nous nous parlons de défense >>.
Poursuivant, << Nous pensons qu’on est de même côté, parce que nous parlons de la défense du football et rien d’autre. Je dois vous dire que, nous collectif nous avons repris un slogan de la FIFA qui met les clubs au centre de toutes les décisions. Les clubs au centre de toutes les décisions, partent du principe que les pouvoirs sont donnés aux clubs. Et, les clubs sont au centre de toutes les activités. Parce que sans la vie des clubs je crois que les associations affinitaires et tout le reste n’aurait pas une existence y a cet aspect >>, explique-t-il.
À propos des statuts, le coordonnateur du collectif, Ibrahima Sory Marco Bah a martelé, << Dans notre communication, nous ne parlerons pas de personne. Nous ne parlerons pas de querelle de personne, nous passons par la pédagogie pour nous faire comprendre et par les médias. Parce qu’il est évident que l’image du membre statutaire est ternie par certaines actions >> dit-il
Sur la même lancée, Ibrahima Marco se dit très déçu << Tout les problèmes qu’il y a aujourd’hui, c’est au tour de l’adoption des nouveaux statuts proposés par le Conor. Nous pensons et nous sommes partis du constat que, les statuts qui nous gouvernent actuellement nous ont envoyé dans 2 Conor. En 2015, pour des histoires de clans à l’interne, le Conor est arrivé. En 2021, le Conor est arrivé c’est vrai que y a eu des dysfonctionnement et puis la FIFA a ordonné le Conor >>.
Selon le coordinateur principal<< Nous sommes partis du constat que ce statut est caduque et qu’il nous divise. Je vais accentuer ma communication autour de trois articles pour illustrer ce que je dis pour que vous compreniez également que nous avons fait une relecture. Et, nous avons fait des propositions. Après analyse, le premier point sur lequel nous avons vraiment plancher que nous nous avons compris avec des propositions concerne l’article 12. L’article concerne le statut des Ligues, des districts et les démembrements de la fédération >>.
Évoquant le second article, qui n’est que l’article 25, il dira que << L’article 25 parle des associations affinitaires. Parmi les associations vous avez l’association des arbitres, des anciens internationaux, des médecins, entraîneurs et éducateurs. Et, Parmi ces quatre, au lieu de deux voix ont chacune une voix, simplement pour mettre les clubs au centre des décisions comme on l’a dit. Le dernier point, il y’a l’élection par liste. Le statut que nous avons qui n’a pas encore changé, est un statut qui nous a conduit à deux Conor. Mais, l’une des parties qui ne font pas l’unanimité c’est au niveau du vote >>, conclu Ibrahima Marco Bah.
Pour N’famara Bangoura, assistant du coordinateur du collectif << Nous, nous parlons pour défendre que le football guinéen. Nous estimons que la FIFA dans ses nouveaux statuts a donné un pouvoir incroyable aux clubs. Donc, le collectif ne défend que les clubs, que de l’intérêt des clubs. Le collectif permet de connaître le statut réel des acteurs de ce football guinéen. >> dit-il
Pour conclure, N’famara Bangoura s’est exprimé en ces termes << Aujourd’hui dans ce football, il y’a des acteurs et puis y’a les démembrements. Ces nouveaux statuts font la différence les deux. Les acteurs, c’est ceux là qui animent et ceux qui animent ce sont les clubs. Ceux qui encadrent ce sont les démembrements. Tout le monde sait dans le passé tout les problèmes que nous avons aujourd’hui ce sont les ligues régionales >>, précise N’famara Bangoura.
À préciser que, ce collectif s’est exprimé en faveur de certaines articles qu’ils ont proposé au CONOR, comme l’article (12) et (25) des statuts, l’élection par liste et le nombre de mandat à (3). Il reste donc à savoir si cette sortie du collectif dans un moment crucial, pourra faire avancer les choses pour les acteurs du football.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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