Candidat favori, pour briguer l’institution faîtière du football guinéen, à l’issue des élections de la Féguifoot, l’ex Président de la Ligue n’est plus dans la course à la Fédération. Général Mathurin Bangoura a été recalé, suite aux requêtes d’un des candidats sur la liste du président Bouba Sampil. Et, la commission électorale de recours estime illégitime la candidature du Général Mathurin, portée par le (G47) sous la houlette de l’ancien président de la Féguifoot, Antonio Souaré.
Djibril Sampou, candidat sur la liste de (G47), évoque cette décision avec amertume. Il fait montre de sa déception.
« On a accueilli cette information ou décision avec un sentiment de honte en tant que guinéen. Parce que franchement ce débat n’avait pas lieu. De crise en crise, on se demande pourquoi. On tombe encore dans cette crise parce que c’est à la suite d’ une crise que le processus électoral a été stoppé au temps du président Antonio avant la mise en place d’un Conor, qui était censé être un organe neutre. Et, à l’issue de cette transition ça se termine encore par une crise vraiment moi j’ai honte », regrette le président de Wakriya AC.
À propos des raisons, l’ex vice-président de la Ligue s’est montré ferme, avant de faire des remarques.
« Si vous avez la décision qui évoquait la Ligue à laquelle j’appartenais parce que j’étais le premier vice-président, vous allez comprendre que tout ce qui est dit au niveau de cette décision de la commission électorale de recours n’est pas totalement vrai. Parce qu’à l’époque on a fourni tout ce qu’il y avait comme documents. Le seul document qui restait à être fourni, c’était le contrat qui nous liait avec les sponsors. En ce moment, comme vous le savez en matière de contrat, il y a la confidentialité. Nous nous sommes dits, avant qu’on ne transmette les contrats qui nous lient avec ces sponsors, il faut que nous-mêmes qu’on s’entretient avec les sponsors pour ne pas qu’on soit rattrapé par le droit. C’est dans cette période que le Conor a estimé qu’on a refusé de collaborer. Et, puis il y a eu cette décision de révocation pour manque de collaboration », révèle-t-il.
Sur la même lancée, le président précise que « quand vous prenez la décision, vous voyez deux dates, il y a la date du (21), il y a la date du (22). Et, elle a été publiée à 3h du matin à la date du 23. À date, nous qui sommes concernés, nous n’avons pas été notifiés par courrier ou quoi que ce soit. C’est à travers la presse, comme vous, que nous avons appris. Pire, au moment où on s’est réuni en assemblée générale pour la mise en place des commissions électorales, on a mis en place la commission électorale de recours, qui était composée de trois personnes dont on connaissait les noms. Mais, curieusement, il y a une dame qui a disparu, peut-être qu’elle a démissionné. Au rang protocolaire, on a voté pour 3 suppléants mais on a sauté. On n’a même pas été informés. Peut-être qu’on est en train d’apprendre le droit ».
S’agissant du congrès, Djibril pense que la date n’est pas tenable. Ainsi, avant il fait savoir qu’ils sont majoritaires pour s’en sortir.
« Le congrès est programmé. Mais, ça m’étonnerait que le congrès ait lieu. Parce que nous avons la majorité. Et, nous représentons le plus grand nombre des membres statutaires qui sont au nombre de (69). Sur les 69, on est entre 47 à 50. Si le quorum n’est pas atteint, on ne peut pas aller à l’élection. Le quorum, c’est la moitié des 69 donc 35. Le processus est tellement biaisé que la loi ou les statuts disent que la liste ou les listes définitives doivent être publiées (10) jours avant. Donc, voilà quelques manquements qui nous disent qu’on est pas sûr qu’il y aura élection le 25 », a-t-il conclu.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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