Ce lundi, 27 juin, à l’occasion de la session inaugurale du cadre de dialogue dans un réceptif hôtelier de la place, plusieurs coalitions politiques et organisations de la société civile notamment : l’ANAD, la CORED, le FNDC, le CNOSCG, la MAOG, ont répondu à l’appel du premier ministre, Mohamed Béavogui.
En cette faveur, face au premier ministre et quelques autorités de la transition, des leaders politiques et d’opinions ont fait des propositions pour la réussite de la démarche du PM qui veut ce cadre inclusif.
Dans un compte-rendu qu’il a fait à la presse, le leader du parti GDE et président de la coalition CODEG, Aboubacar Soumah est revenu sur ses propositions au premier ministre à cet effet.
« C’est une belle initiative du premier ministre. Car, dans toutes les constitutions que nous avons connues ces dernières décennies en Guinée, le premier ministre est responsable du dialogue social et politique dans notre pays. S’il a pris ses responsabilités pour inviter l’ensemble de la classe politique et de la classe sociale à se retrouver aujourd’hui autour d’une table pour discuter des modalités pratiques pour rendre opérationnel un cadre de dialogue inclusif, nous pensons que c’est une bonne initiative.
Mais qu’à cela ne tienne, nous avons attiré son attention sur un fait. Nous lui avons dit vous ne pouvez pas inviter les leaders politiques ou les partis politiques dont les leaders sont en prison. Vous ne pouvez pas non plus inviter les leaders politiques ou les partis politiques dont leurs leaders trouvent leurs maisons cassées, qui sont poursuivis de façon injustifiée notamment Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré, Kassory Fofana, Damaro Camara,et autres qui sont en prison sans savoir même pourquoi ils sont en prison. Vous ne pouvez pas inviter un tel parti politique pour vous répondre.
Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, il y a 183 partis politiques en Guinée. Mais, les principaux partis politiques ne dépassent pas 10. Et dans les 10, les grands partis sont les suivants : le RPG, l’UFDG, l’UFR. Si ces grands partis ne sont pas autour d’une table du dialogue aujourd’hui, ce dialogue est voué à l’échec à l’avance », a rendu compte au micro d’avenirguinee.org.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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