Dans le but de faire le point sur les activités réalisées durant le 2ème trimestre de l’année 2023 et de revoir les recommandations formulées précédemment, la Direction Régionale de la Santé et de l’Hygiène Publique de la ville de Conakry a ouvert ce lundi les travaux du Second Comité Technique Régional de la Ville de Conakry.
C’est une rencontre d’échange qui permettra aux responsables, aux directeurs des Centres Médicaux Communaux (CMC), de l’Hôpital Régional d’Entag Nord, aux responsables des cliniques privées, de l’Union des Associations de Gestion des Centres de Santé Privés (UAGCP), des cadres de la Direction de la Coopération Sanitaire (DCS) et de la Direction de la Surveillance et de la Veille en Charge des Epidémies (DSVCO), ainsi qu’aux responsables des organisations de la société civile, de faire le point sur les activités réalisées durant le 2ème trimestre de l’année écoulée (2023), mais aussi de revoir les recommandations antérieures et de programmer les activités prioritaires.
Le coup d’envoi des travaux a été donné par le chef de cabinet du ministère de la Santé.
Dans son discours d’ouverture, le directeur régional de la santé de la ville de Conakry, le Dr Mamoudou Sangaré, a rappelé l’objectif de cette rencontre.
» L’objectif d’abord, il faut savoir, c’est une instance des revues des données. Parce que nous avons un contrat avec le département de tutelle où nous avons signé des missions mais aussi des objectifs à atteindre qu’on appelle contrat de performance. Donc, à mi-parcours de façon semestrielle, il revient à nous le droit d’évaluer ce qu’on a fait, ce qui reste à faire. Nous posons le diagnostic pour savoir qu’est-ce qui a été fait et qu’est-ce qui n’a pas été fait. Nous définissons nos stratégies, nous fixons les objectifs pour améliorer notre contrat de performance », a-t-il rappelé.
Et de poursuivre, il a ensuite mentionné que durant ces cinq jours d’échanges, il sera question de réaliser plusieurs activités qui vont dans le sens de la performance.
» Durant ces cinq jours, d’abord, nous avons planifié que Conakry est une zone spéciale où nous avons cinq directions communales de la santé plus la région. Et à l’intérieur de chaque commune, vous savez, des centres communaux médicaux, des CMC mais aussi des postes de centre de santé. Parce que nous couvrons jusqu’à Kassa, nous allons donner la parole aux chefs des districts, c’est-à-dire aux directions communales de la santé pour présenter. Car ce que nous, en tant que région, nous regardons, nous vérifions et nous prenons des dispositions », a-t-il déclaré.
Prenant la parole au nom des partenaires qui accompagnent, Hadja Fanta Camara a assuré à cette structure de leur accompagnement.
« Je voulais réitérer la volonté et l’engagement des partenaires à accompagner la Direction Régionale de la Santé et les directions communales de la santé, à mettre en œuvre les activités de façon technique et de façon très précieuse pour que la santé soit universelle à Conakry », a-t-elle promis.
Dans son discours d’ouverture des travaux, Dr PEPE Bilvogui, au nom de Mme la secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, a salué la tenue de cette rencontre.
« Depuis le 05 septembre 2021, sous l’égide du Président de la République, le président du CNRD, le Général de Corps d’Armées Mamadi DOUMBOUYA, la santé a entamé sa réconciliation avec sa population à travers de nombreuses réformes et actions sous la conduite du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique. Ces réformes et actions se sont traduites par la nomination des jeunes hommes et femmes à des responsabilités, la définition claire des missions aux cadres avec une recevabilité accrue, la mise à disposition des moyens, la construction et la rénovation de nombreuses infrastructures sanitaires tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays ».
Plus loin, il a salué les efforts des ses collègues : « Nous saluons les efforts de nos collègues dans les formations et administrations sanitaires de la ville de Conakry, qui, nuit et jour, se déploient pour répondre aux attentes des populations. Il convient aussi de rappeler que certains indicateurs de santé à savoir : les CPC, les enfants complètement vaccinés, les CPN4, les accouchements assistés, les capacités de recouvrement des structures sanitaires demeurent faibles à Conakry et demandent plus d’abnégation et d’efforts des DCS et du Directeur de la Santé de la Ville pour une amélioration. C’est le lieu de saluer les accompagnements de nos partenaires techniques et financiers, qui ne cessent d’accompagner le Ministère à travers les différentes directions et programmes. Ne doutant point que chacun et chacune de vous s’y mettra, rassurez-vous de l’écoute et de l’accompagnement du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique ».
Sur ses attentes, il dira : « mes attentes pour ce CTRS, d’ailleurs qui vient après l’introduction littorale améliorée au niveau de la ville de Conakry, est que ce CTRS aboutisse à un plan d’action réaliste et réalisable qui permettra dans le futur ou pour les six prochains mois d’améliorer tous les indicateurs de santé au niveau de la région sanitaire de Conakry ».
À noter que le comité technique régional de la santé est une des instances de coordination du ministère qui permet une évaluation des acquis du semestre antérieur et de projeter les perspectives pour le prochain semestre. Il est aussi un cadre d’échange et de discussion entre les différents acteurs de la santé dont le département de tutelle, l’administration du territoire, la société civile et les autres départements sectoriels.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org