En compagnie de son cabinet et des responsables de son département, le ministre de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle a procédé lundi au lancement des épreuves pratiques de l’examen de sortie 2023. C’est l’institut des sciences de la santé et du développement « Ganda » situé dans la commune de Ratoma, qui a servi de cadre au déroulement de cette activité.
Dans son intervention devant les candidats de ce centre, le ministre Alpha Bacar Barry a fait savoir que : » dans l’approche que nous sommes entrain de promouvoir en ce moment, l’enseignement technique, la partie pratique représente environ 70% de la masse d’apprentissage mais aussi d’évaluation qu’on est entrain de mettre en place.
Ce matin, avec le cabinet, nous sommes à la fois venus dans une école de santé, mais aussi privée, pour montrer que le ministère couvre aussi ces questions-là et supporte les investissements dans le domaine de la formation professionnelle », dit-il à l’entame de sa prise de parole.
Selon le ministre, cette évaluation vise à » attester des mesures pratiques qui ont été prises pour rendre cette évaluation assez consistante, nous assurer que les salles techniques, les salles d’évaluation, les grilles de d’évaluation, les questionnaires sont pertinentes, et que les apprenants sont en train d’être évalués en toute sérénité et dans les conditions de sécurité idoines « .
Aux apprenants et encadreurs, le ministre a lancé un message en ces termes : » Aux encadreurs, c’est de leur adresser d’abord les félicitations de l’ensemble du gouvernement et les féliciter pour avoir accompagné les apprenants jusqu’à ce niveau; et demander à ce qu’il y ait du sérieux et de la rigueur dans l’évaluation.
Aux apprenants, c’est beaucoup de sérénité et de félicitation pour avoir franchi cette étape et d’entamer une nouvelle, et de leur dire que les dispositions sont prises pour que justement que cette évaluation se passe dans les conditions les plus importantes » .
De son côté, le président de l’Association des écoles privées en enseignement technique en Guinée, El-hadj Mamadou Aliou Diarouga Diallo s’est réjoui du choix d’une école privée pour le lancement de cette phase pratique de l’examen de sortie. Ainsi, il communiqu les statistiques.
» C’est vraiment quelque chose de très intéressant pour nous, les écoles privées surtout. Nous avons à peu près de 13 centres que nous avons organisés, rien que pour les écoles de santé de Conakry, et nous avons 300 qui font infirmerie d’Etat et sages- femmes; nous avons 2 centres qui font infirmier d’Etat et santé publique, nous avons 2 centres qui font sages femmes simplement. Cela veut dire que nous avons déployé vraiment un maximum de personnels pour qu’on puisse évaluer proprement nos enfants.
Nous avons déjà organisé tous les centres, nous avons tous les jurys qui sont constitués, et nous avons la chance d’être accompagnés par l’ordre des sages-femmes et l’association nationale des infirmiers et fermières de Guinée qui participe à l’évaluation. C’est déjà une grande joie pour nous et nous remercions cet accompagnement depuis toujours.
Sur le mode de déroulement de cette évaluation, l’Association des écoles privées en enseignement technique en Guinée explique qu’elle » va se dérouler en deux phases et trois phases. Pour les infirmiers, elle se déroulera en deux phases: Une phase infirmier, une phase chirurgie et une phase médecine ou les enfants seront évalués et en chirurgie et en médecine. Et, pour les sages-femmes, ce sera une évaluation globale… ».
A noter que sur le plan national, 24 800 candidats affrontent ces épreuves pratiques. Sur le plan communal : Kaloum : 640 dont 462 filles ; Ratoma : 3299 dont 2377 filles ; C/ Matam 823 dont 336 filles ; Matoto 1840 dont 872 filles et Dixinn 995 dont 548 filles.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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