A l’occasion de la célébration de l’an 64 de l’accession de la Guinée à l’indépendance ce dimanche, la Cellule Balais Citoyen a organisé une conférence-Débat à Conakry sous le thème « Après 64 ans d’indépendance, quels sont les défis et enjeux liés au processus de développement de la Guinée ( politique, institutionnel, économique et sociale ?) ».
Cette rencontre a permis, pour les organisateurs, d’échanger à travers des grands panelistes sur plusieurs thématiques qui permettront de faire bouger le pays.
Dans son allocution de bienvenue, l’administrateur général de cette structure Balai Citoyen, M. François Kolie que : « Comme vous le savez sans doute, la date du 02 octobre est pour la Guinée et les guinéens à la fois , une date historique et symbolique. Elle est cette date qui a vu naître la Guinée libre et indépendante , celle qui a dit non à la France avec fierté et dignité. C’est pourquoi , pour chaque guineen sans distinction aucune, cette date est à célébrer, à glorifier, à solenniser, et à commémorer . Chaque année, nous nous réunissons tous autour des initiatives formelles ou informelles , chacun en sa matière pour donner toute la grandeur et splendeurs au 02 octonbre dans une serveuse à la fois exaltante et alesante qui ne laisse personne indifférent . C’est pourquoi, à cette heureuse circonstance de fête nationale , je tiens à rendre un vibrant hommage au feu président Ahmed Sékou Touré et à ses compagnons de lutte qui grâce à leur leadership éclairé et amour pour la liberté ainsi que de leur amour pour la liberté pour le peuple de Guinée, ont permis aux guineens à travers le « non » lors du référendum constitutionnel du 28 septembre 1958 ,de rejeter la communauté française . Ce « non » sans appel à la communauté française a eu pour conséquence immédiate l’avènement de l’indépendance de la République de Guinée le 02octobre de la même année » a-t-il rappelé.
Ensuite, il a rendu, dans son discours, un vibrant hommage aux peuple de Guinée « qui, à l’époque, au delà d’avoir voté massivement « non. La liberté pour les générations futures dans une Guinée libre et débarrasser des colonnes et du colonialisme » dit-il .
Dans son discours d’ouverture, le vice-maire de la commune de Ratoma, Mamadou Diallo a exprimé sa satisfaction aux organisateurs pour le choix de cette initiative.
« Depuis 1958, à nos jours , je pense que beaucoup d’activités sont en train d’être faites. Mais, il faut regretter un fait: jusqu’à présent, le pays est en voie de développement pour ne pas dire sous développé. Mais, cela nous ne manquons presque rien sauf l’essentiel: La conscience professionnelle, la conscience de citoyenneté. A cause de politique,les voisins ne se parlent pas, a cause de politique,les frères ne se parlent pas , je pense que le moment est venu pour nous jeunes d’oublier cela, oublier tout ça pour regarder vraiment, la même direction pour le développement de notre pays.. Aujourd’hui, chaque jour que Dieu fait , on nous appelle pour nous dire que on a perdu un frère dans la Méditerranée. Cela , c’est parce ce que il y’a le d’espoir , on pense qu’ici , on ne peut pas vivre on pense ne pas trouver le bonheur . Mais ce que nous jeunes nous oublions , personnes ne d’autre ne viendra construire notre pays . C’est nous même, mais dans l’honnêteté , dans la franchie ,dans la sincérité. Il faut qu’on s’aime nous les guinéensentre , si on ne s’aime pas on ne peut pas construire quelque chose de durable, quelques chose de bonne dans le pays « , a-t-il conseillé.
Dans son exposé sur le thème » les défis et les enjeux liés à la cohésion sociale et à la citoyenneté dans notre pays », le consultant /expert électoral, gestionnaire de projets international, M. Richard Kourouma, a expliqué aux participants l’importance de la cohésion sociale dans notre pays.
» L’importance dont pour les citoyens pour le pays surtout les acteurs , c’est que nous voulons tous le développement. Et nous savons qu’on ne peut pas se développer sans qu’on ne soit unis . On dit suivant qu’il n’y a pas du développement , sans la paix . Donc, l’importance de ces deux thématiques est tellement grande dans le pays et dans une société, dans une communauté . On a besoin des citoyens, des citoyens dans le sens profond. Il y’a deux conceptes à retenir: D’abord, la participation. Un citoyen, c’est quelqu’un qui participe à la vie de sa nation, à la vie de sa communauté de manière positive; un citoyen , c’est un leader, un citoyen doit avoir cette capacité d’influencer ces citoyens de transformer positivement son environnement. Et, transformer positivement son environnement, c’est apporter sa contribution, dans l’édification de sa communauté, de sa nation . Donc, c’est une certitude causerie que nous avons faite avec les jeunes pour partager les différentes valeurs qui doivent être la leur dans cette phase que nous traversons actuellement qui demande beaucoup de retenue, beaucoup de responsabilité … » .
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
621269981