À l’instar de leurs coreligionnaires du monde, les fidèles musulmans de Guinée ont célébré ce vendredi la fête de l’Aid El Fitr qui marque la fin du mois de Ramadan. À Tanènè Mosquée, dans la commune de Matoto, c’est le premier Imam de la mosquée, El hadji Aly Bangoura qui a dirigé la grande prière au collège-lycce Franco-arabe dudit quartier.
Dans son sermon, l’imam a mis un accent particulier sur la cohésion sociale, la paix, l’unité surtout le vivre ensemble. Il a par ailleurs rappelé les comportement qu’un bon musulman doit adopter même après le ramadan…
» L’équité, la justice constituent la base du développement d’un pays. Sans la justice, sans l’équité, sans la vérité aucun pays ne peut se développer. Le songe, la tromperie, la trahison, la corruption, les pots de vin sont prohibé par l’islam. Ce sont des pratiques que prophète Paix et salut sur lui a maudit donc un musulman ne doit pas se comporter comme ça. Les musulmans sont des frères, ils doivent s’entraîner entre eux, on doit penser aussi aux pauvres, si Dieu vous donne la richesse on doit penser que ce n’est pas pour nous seul mais on doit penser aussi aux pauvres » souligne t-il
Par ailleurs, l’imam Aly Bangoura a demandé les acteurs socio-politiques à prôner le dialogue pour régler les différentes crises auxquelles le pays est confronté .
» Quand ça n’a vas pas, il y a l’incompréhension dans un pays, il est nécessaire de dialoguer, on doit nous asseoir autour de table pour discuter. Nous devons être capables de s’entendre, de se comprendre parce que sans la paix, on ne pourra pas adorer Dieu, sans la paix il n’y a pas développement. Pour le développement d’un pays, il faut la quiétude, il faut le dialogue. On prie que le dialogue qui est en cours sous l’égide des religieux connaisse une suite heureuse et favorable à tous les guinéens. Les guinéens doivent se donner la main, ils doivent s’aimer entre eux » , a lancé l’imam de la Mosquée Tanènè .
Présent à cette prière de masse, le natif du quartier et leader politique, le président du parti UDIR Bouya Konaté, a souligné qu’il va accompagner la transition afin que le pays retourne à l’orde constitutionnel.
(….) Actuellement, au moment où un délai a été fixé, un délai a été accepté par la CEDEAO, je ne fais qu’accompagner.
Raison pour laquelle, j’ai dit la franche vérité aux acteurs de la société civile, aux acteurs politiques d’accepter d’accompagner. Parce que c’est dans l’intérêt du peuple de Guinée et l’intérêt de même nous les politiques. Si nous refusons aujourd’hui d’accompagner cette transition et nous continuons à mettre les bâtons dans les roues de la transition, les 24 mois que nous cherchons, on iras au-delà. Pourtant la Guinée a besoin du retoure à l’ordre constitutionnel « .
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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