Après 30 jours de jeûne et de prières intenses, les fidèles musulmans de Guinée ont célébré ce lundi l’Aïd El Fitr.

Au quartier Tanènè mosquée, dans la commune de Matoto, c’est le premier imam de la mosquée, Elhadj Ali Bangoura, qui a dirigé la grande prière.

Dans son sermon, il a invité les fidèles musulmans à préserver la paix et la quiétude sociale.
» On doit vivre ensemble sans ethnie, dans la cohésion sociale, l’harmonie, l’acceptation du pardon et de l’unité que cette religion demande. Il faut aussi se donner les mains pour pourvoir pardonner les eurres du passé comme l’ont dit les nouvelles autorités du pays ».
Poursuivant, l’homme de Dieu est revenu sur le comportement que le fidèle musulman doit adopter après le mois de Ramadan.
<< Le bon comportement doit continuer entre nous, il ne faut pas réprendre les mauvais comportements; dire que non, c’était le ramadan… On doit continuer à faire du bien toujours…>>

Prenant part à cette prière collective, N’faly Camara, conseiller communal de Matoto a indiqué que : « C’est un sentiment de satisfaction et, comme vous le savez, le bon Dieu dans sa clémence, on est en saison sèche, mais aujourd’hui, nous avons vu une pluie fine. Vraiment cela prouve que l’espoir est encore permis en Guinée », dit-il. Soulignant ensuite la pertinence du sermon de l’imam.
« Dans le sermon, on a parlé le vivre ensemble; on doit accepter de vivre ensemble, se donner les mains pour le devenir de cette Guinée. C’est pourquoi, je demande à la population de s’accepter. Ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, ils doivent comprendre que ce qui est mieux pour le bien être de ce pays, c’est le dialogue… ».

En tant que citoyen du quartier, le Secrétaire général du Haut Commandement de la gendarmerie nationale, colonel Fagnimba Camara a remercié d’abord ses responsables hierchiques, avant de s’adresser aux populations.
» Après un mois de jeûne, aujourd’hui nous sommes dans la joie de fêter nos 30 jours de pénitence. Ainsi, je demande au bon Dieu d’accepter nos prières. Ce qui d’ailleurs m’a beaucoup réconforté, c’est la coïncidence de la fête chrétienne et la fête musulmane. Là, je prie Dieu que les prières des uns et des autres soient acceptées », a-t-il plaidé.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
621269981