Après plusieurs années de réclamation par les citoyens d’une ruelle bitumée reliant le quartier Simbaya au siège de la CBK, les autorités ont répondu aux cris de cœur. De cela fait, cette voie qui a par ailleurs permis de désenclaver la zone, a été complètement bitumée. Cependant, malgré qu’elle facilite la circulation, elle est devenue une source d’inquiétude en raison du manque de mesures de sécurité. Ce qui est à la base de la récurrence des accidents de la circulation principalement causés par des motos. La situation inquiète les citoyens.
Mardi dernier, le chef secteur du quartier Simbaya 1, s’est exprimé au micro d’avenirguinee.org. Issiaga Camara a laissé entendre que : « Nous avons des enfants ici et ils sont très nombreux. Je suis obligé de rester à la maison pour les surveiller quand leurs parents ne sont pas là ; je veille sur leur sécurité pour qu’ils ne puissent pas traverser la route chaque fois », dit-il. Indexant une victime : « Celle-ci a été renversée par la moto, on l’envoie à l’hôpital mais ça n’aboutissait à rien. Donc, on n’était obligé de l’amener au village pour des soins. Et, après cet accident, deux motards se sont heurtés tout près, ça n’en finit pas », a déploré cette autorité locale.
A l’en croire, il y a bien des mesures qui peuvent réduire les accidents sur cette route. Il parle en premier lieu des dos d’ânes : « Ils peuvent mettre 2 dos d’ânes dans ces deux intervalles, pour que les motards puissent ralentir un peu ».
Pour l’effectivité de cette mesure, notre interlocuteur a confié avoir mené des démarches qui, pour le moment, sont sans suite.
« J’ai rencontré deux fois la cheffe de quartier, elle m’a dit qu’elle ira voir le maire et jusqu’à présent rien n’est abouti. Même les chinois qui faisaient ces travaux, je leur avais demandé de mettre les dos d’ânes, ils m’ont dit qu’il faut que la recommandation vienne de la commune. Nous sommes toujours dans l’attente de ce papier de la commune », a-t-il déclaré.
Naby Soumah, père d’une victime que nous avons trouvé sur place, a appelé l’Etat à procéder à la mise en place des dos d’ânes sur cette route pour minimiser les cas d’accidents.
« Je demande à l’État de nous aider à mettre les dos d’ânes. Tous les jours, il y a des accidents puisque les motards conduisent très mal sur cette route. Ils nous ont aidés à avoir une bonne voie routière, nous leur supplions aussi de trouver une solution en mettant les dos d’ânes pour éviter les accidents car il y’a beaucoup d’enfants ici », a-t-il lancé.
Plus loin, M’mahawa Camara, citoyenne, a raconté les inquiétudes qu’elles ont en tant que mère de famille quand leurs enfants quittent les maisons pour aller à l’école.
« Cette route nous cause aujourd’hui assez d’ennui, parce qu’il y a trop d’accidents. Aujourd’hui, nous sommes obligées de raccompagner nos enfants sur le chemin de l’école et aller les chercher encore. Lorsqu’ils sortent sans nous, tant qu’ils ne sont pas arrivés à l’école, nous sommes inquiets. Les véhicules et motos roulent ici sans arrêt. Donc, je demande à l’État de nous aider à trouver une solution pour cette route ».
Il reste donc à savoir si cet appel tombera dans de bonnes oreilles.
A suivre…
Mamadama Dix Camara pour avenirguinee.org
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