La ministre du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises a animé un point de presse ce lundi, 20 mars. En compagnie de certains cadres de son département, Louopou Lamah a donné des informations sur les » boissons 24h Energie, dont la commercialisation a été récemment interdite par son département.
À l’entame de sa prise de parole, la patronne du ministère du commerce souligne qu’après la décision de l’interdiction de ces boissons, les promoteurs ont effectué des démarches au sein de son département.
« Avant la diffusion ou l’arrivée de ces résultats, l’entreprise a mené beaucoup de démarches au sein du département pour reconnaître les résultats diffusés par l’office national. J’ai dit : « non, nous avons besoin d’éclairer la lanterne de toute la population guinéenne et même des consommateurs étrangers parce que c’est important, ça fait l’objet d’une note circulaire. Il y a eu beaucoup de tôlés, donc, on ne peut pas à l’interne accepter votre doléance », dit-elle.
Dans la même lancée, Louopou Lamah informe que les dernières analyses effectuées ont confirmé les premiers résultats effectués par l’office de contrôle de qualité. Ce qui dit donc que les boissons 24 Énergie sont impropres à la consommation.
» Je comprends que l’entreprise doit reprendre ses activités mais, en tout état de cause, aucune autre démarche n’est possible sans les résultats contradictoires. Et, au jour d’aujourd’hui , nous avons ces résultats qui démontrent encore une fois, que la boisson incriminée à un taux très élevé d’acidité…. Donc, ce qui veut dire qu’il y a des problèmes d’hygiène à régler. Et, il y a le taux d’acidité à régler aussi. Mais, au cours de l’expression dans les unités, il y a eu d’autres recommandations qui consisteront à la mise au niveau d’équipement, à la prise en compte de certains aspects d’hygiène et autres », poursuit la ministre.
« Si nous sommes arrivés-là aujourd’hui », ajoute-elle, « la suite du processus consistera à détruire la production incriminée qui est de 184.000 casiers. Aujourd’hui, il faut préciser que ces 184.000 casiers saisis non seulement à Conakry, (parce qu’il y a 30.000 casiers au niveau de l’usine de la société) et les autres quantités à travers tout le pays. Tous les commerçants sont répertoriés avec leurs numéros de téléphone géographiquement localisés pour dire que nous allons très bientôt mettre en place le processus de destruction de ce lot « .
Concluant ses propos, la cheffe du département du commerce annonce les dispositions que son équipe compte prendre pour le respect de toutes les règles liées à la production.
» Nous allons encore dépêcher une équipe au niveau de l’entreprise pour voir si les recommandations formulées lors de la visite du 4 janvier ont été effectivement prises en compte et exécutées. Ensuite, nous allons autoriser une production pour essayer d’analyser une fois de plus dans notre laboratoire qui est l’office national du contrôle de qualité. Lorsque les résultats seront concluants, nous allons autoriser la reprise de la production. Et, chaque mois, de façon périphérique, nous allons procéder au prélèvement et à l’analyse pour rassurer encore une fois de plus les consommateurs ».
Ibrahima sory Camara pour avenirguinee.org
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