A l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme célébrée ce mardi 08 mars, La MAOG a organisé une rencontre d’échanges avec des jeunes filles étudiantes, à Conakry. C’était autour du thème » les femmes au cœur de l’éducation ». La rencontre, déroulée au siège de la plateforme sise à yimbaya, dans la commune de Matoto, a été également marquée par des messages de sensibilisation.
Dans son intervention, la présidente de la commission d’organisation est revenue sur l’objectif.
‘’Aujourd’hui, nous sommes là en tant que femmes leaders pour célébrer la Journée Internationale des Droits de la Femme. Donc, nous avons jugé nécessaire de réunir les femmes pour faire le bilan de l’année passée, savoir ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Également, faire l’état des lieux en même temps, inviter les encadreurs, les étudiants, les femmes, à revoir l’éducation de base des enfants. Parce qu’à chaque fois, nous partons dans les médias dire que la violence à augmenter, il y a une prolifération de violences à Conakry mais, nous n’avons pas pu avoir l’occasion de poser des bonnes questions. Qu’est-ce que la source ? Qu’est-ce qui est à la base de toutes ces violences faites aux femmes ? Donc, nous avons dit aux femmes ‘’ est-ce qu’on ne peut pas revenir sur l’éducation de base des enfants, essayer de renforcer cette éducation pour pouvoir un peu contribuer à la lutte contre les violences basées sur les femmes ?’’
De son côté, le coordinateur général par intérim de la MAOG a expliqué les raisons du choix du thème de leur activité.
‘’ Le choix de ce thème a été fait tenant compte des réalités même de notre pays. Vous savez, les femmes jouent un rôle important dans l’éducation des enfants. Raison pour laquelle, nous avons dit qu’il faut que ça soit une très bonne occasion pour nous d’inviter les femmes à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants. Et, surtout, l’éducation de la jeune fille. Parce que nous sommes dans une société foncièrement traditionnelle où les jeunes filles sont laissées pour compte. Elles sont données en mariage à bas âge, laissant les garçons poursuivre leurs études. Donc, pour nous, c’est de l’injustice. C’est pourquoi, nous invitons les femmes à vraiment préconiser ou prévaloir l’éducation des jeunes filles’’, a martelé Alpha Bayo, l’actuel patron de la MAOG.
Panéliste de cette rencontre, Hawa Barry a fait savoir son appréciation liée à la thématique choisie par les organisateurs.
‘’ Je trouve que c’est un thème très important pour la journée d’aujourd’hui. Surtout qu’une journée qu’on veut qu’elle soit marquée par des réflexions et des échanges. Mais pas une journée de célébration », a-t-elle estimé.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.net
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