Lors d’une rencontre d’échanges organisée par l’Association Guinéenne des Sciences Politiques ce samedi, 5 août, à conakry, il était question de discuter avec les différents acteurs de la vie socio-politique autour du sujet lié à la limitation des mandats en Guinée et dans la sous région.
Cette rencontre a connu la présence des acteurs socio-politiques, des groupements de femmes, des religieux, des entrepreneurs, des journalistes et autres couches sociales. Kabinet Fofana, directeur de l’Association Guinéenne des Sciences Politiques est revenu sur le but de ces échanges. << Nous avons lancé il y a une où deux semaines le programme de limiter les mandats, et donc un programme de soutien initié par l’Association Guinéenne des Sciences Politiques. Ce programme se déroule en trois étapes: la première consiste à la diffusion des vidéos capsules sur les réseaux sociaux qui appellent à la limitation des mandats; la deuxième étape, c’est celle qui se déploie en forme d’audience publique dans le cadre d’un échange des composantes du corps guinéen pour discuter de la limitation des mandats. En se déployant à l’intérieur du pays, nous partons du principe que la Guinée ne se résume pas seulement à conakry en vue d’ériger les opinions publiques requises à l’idée de ne pas limiter les mandats; la dernière étape est de déposer un plaidoyer au CNT qui est en charge d’écrire la constitution en vue de prendre en compte ces avis généraux, relatifs à ces idées de limiter les mandats…>> dit-il
Dans sa prise de parole, Macky Dieng, participant à cette importante rencontre, a souligné que la limitation des mandats est le baromètre de la démocratie. Il estime d’ailleurs que cette limitation doit être une tradition pour les acteurs politiques.
<< La limitation des mandats c’est le baromètre de la démocratie et, ça doit être ancré dans les habitudes des guinéens, surtout les détenteurs du pouvoir public. J’estime que quand une personne arrive à gérer, il faut que cette gestion soit limitée dans le temps. Cette limitation doit être la tradition pour tout un politique. Elle doit intervenir beaucoup plus dans les partis politiques, parce que quand les partis politiques intègrent une telle réalité dans leurs gestions politiques, cela va être dégagé dans toutes les sociétés>>, estime ce participant.
À en croire le directeur de l’Association Guinéenne des Sciences Politiques, après les communes de Conakry, cette séance d’échanges va s’étendre dans les préfectures de l’intérieur du pays.
Bintou Camara (628620934)