Tribune. La finance islamique est une pratique qui prend de plus en plus d’ampleur ces dernières années a traversé le monde. Cette industrie comprend les banques islamiques, les assurances (Takaful), les fonds mutuels et les activités islamiques. Le Fond Monétaire International estime qu’il existe plus de 300 institutions financières islamiques dans plus de 75 pays, avec un taux de croissance du secteur de 15% par an, sur les dix dernières années (données 2005). L’un des principes fondamentaux de cette pratique et l’interdiction de l’intérêt dans toute les transactions. Les instruments de la finance islamique recommandent en général le partage de risque.
Comment la finance islamique pourrait-elle être une solution et alternative à celle de la finance conventionnelle pour les PME et PMI en Guinée
À travers cette problématique nous essayons d’approcher la réalité de PME et PMI en Guinée pour cela nous présentons deux hypothèses :
H1-les PME et PMI traverse des difficultés et de peine énorme à travers les institution financières conventionnelle.
H2- la finance islamique est une solution et alternative pour les PME et PMI en Guinée L’objectif de ce t’article est d’apporter des éléments nécessaires de la finance islamique afin de promouvoir les PME et PMI et d’avancer toutes les solutions qu’elle présente.
La finance islamique est un système, élaboré à partir des principes religieux et moraux universel, qui connait un grand essor en Asie et, désormais en Occident.
Elle est une composante de la finance éthique : une finance qui n’obéit pas à la seule loi du profil mais qui répond à des critères tels que le développement durable, l’environnement et la gouvernance.
Les PME et PMI est considéré comme un véritable levier du dynamisme économique dans le monde. Elles ont une place importante dans la création et le maintien de l’emploi, en 1996 et 1997 elles assurent de l’emploi pour 37% de la main d’œuvre dans l’économie et en 1998 ce pourcentage s’élève à 44%. Ce qui est important toutefois comme tendance, c’est que les PME et PMI créent de nouveau emploi tandis que les grandes entreprises licencent et compressent le personnel.
La PME et PMI pose un problème au niveau de sa définition, car elle n’a pas la même identité partout dans le monde. Elle change de critère d’un pôle à un autre et d’une économie à une autre.
Ainsi, sa définition dans les pays développés n’est pas la même dans les pays en développement.
– Définition de PME en Guinée : selon la direction nationale des PME en – Guinée définit la PME comme suite : En l’absence d’une Définition harmonisée et universelle de la notion de PME, nous nous contenterons de la définition guinéenne qui relève de cadre légal qui est la chart de PME.
À ce titre, nous retiendrons la définition de la PME suivant la stratification ci-après :
Très petite entreprise (TPE): Nombre employés compris entre 1 et 5.
Petite entreprise (PE): Nombre employés compris entre 6 et 100.
Moyenne entreprise (ME): Nombre employés compris entre 101 et 200.
-La définition de la PME aux Etats-Unis
La PME est définie selon deux critères cumulatifs :Des critères de taille et de chiffre d’affaires sont ajoutés et varient selon les secteurs d’activité.
En général, une PME est celle qui emploie moins de 500 salariés, mais ce seuil est porté à
1500 dans l’industrie manufacturière. Le chiffre d’affaires annuel doit être inférieur à 5 millions de dollars dans les services, à 13.5 millions de dollars dans le commerce, et à 17 millions de dollars dans la construction.
– La définition de la PME par l’Union Européenne
Face à la grande variété des définitions données aux PME par les pays européens en raison de la diversité des programmes gouvernementaux, la Commission Européennes est intervenue pour uniformiser la définition donnée à la PME.
La catégorie des PME est constituée des entreprises qui occupent moins de 250 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 millions d’euros ou dont le total du bilan annuel n’excède pas 43 millions d’euros.
Dans la catégorie des PE, une petite entreprise est définie comme une entreprise qui occupe moins de 50 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel ou le total du bilan annuel n’excède pas 10 millions d’euros.
Dans la catégorie des ME, une microentreprise est définie comme une entreprise qui occupe moins de 10 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel ou le total du bilan annuel n’excède pas 2 millions d’euros.
Si les grandes entreprises occupent une place importante dans le système économique, les PME et PMI n’ont guère un rôle moins important.
Les PME et PMI forment une source essentielle de croissance économique, surtout dans les pays industrialisés avancés que dans les économies émergentes et en développement.
Elles constituent la forme dominante de développement et d’organisation des entreprises, et représentent entre 95 % et 99 %, selon le pays, de la population des entreprises. Elles assurent entre 60 et 70% de la création nette d’emplois dans les pays industrialisés.
« Les pays développés voient dans la PME et PMI un complément important à la grande entreprise et une source de création d’emploi. Les pays sous-développés y voient un outil efficace de développent industriel taillé à leur mesure Pour R.
WTTERWULGHE La petite dimension semble particulièrement apte à contribuer à la création d’emplois et à diffuser les progrès technologiques. Elle renouvelle aussi le tissu industriel >>
Les principaux outils utilisés par la finance islamique en direction de la PME et PMI peuvent être répartis en instruments participatifs et en instruments de dette. Pour assumer sa vocation de vecteur de développement dans une logique de partage des bénéfices et des pertes, la finance islamique a perfectionné des instruments participatifs tels que la Moucharakah et la Moudarabah. Basés sur la moralité du client, la relation de confiance et la rentabilité du projet, ces financements participatifs supposent une connaissance parfaite du marché et des clients futurs associés. Toutefois, en finance islamique, les instruments de dette procèdent également d’une logique de profit et non d’intérêts bancaires.
Mesure et recommandations pour le financement de PME et PMI en Guinée : le contexte de l’accès au financement des PME et PMI en Guinée occupent une place important dans l’économie de la Guinée, dans la création de l’emploi et de la richesse, malgré tous elle rencontre des difficultés important lié aux environnements des affaires, à leurs capacités, aux risques qui sont dans le paye, axé au fond nécessaire à leurs développements.
Une étude menée par A F C I que moyen de 10% des entreprise local qui bénéficient des financements dans les institutions financières en Guinée.
La problématique est aux garanties qu’on leur demande, les taux d’intérêts élevés de 20 à 22% comparativement aux pays de l’Union Monétaire de l’Ouest Africa, I’UMOA qui sont à 7% et 14 à 16% pour la SIERRA LEONE et LIBERIA. La pandémie de covid 19 à rendue plus accrus au accès de financement pendant les dernières années.
La viabilité du marché des PME et PMI aussi pour les institutions financières islamiques sera analysée en tenant compte des problèmes pouvant se poser au niveau des financements, des investissements ; de la rentabilité de ces PME et PMI; et des risques que pose le financement des PME
La banque islamique exige de tout promoteur d’un projet la présentation d’une étude de faisabilité qui lui permet de juger de l’importance du projet, de sa viabilité, des risques à courir et, éventuellement, des garanties à offrir pour couvrir ces risques (en cas de financement du type Morabaha). Cette appréciation ne peut se faire qu’à travers une étude qui fait ressortir tous les aspects financier, économique, commercial, technique et organisationnel. La plupart du temps les dossiers présentés par ces PME et PMI ne renferment pas tous les éléments d’appréciation du fait de leur manque de qualifications pour réaliser eux-mêmes ces études ou du manque de moyens financiers pour s’adresser à des bureaux spécialisés. Pour cela nous adressons non seulement l’Etat, les institution financière et les PME et PMI ces mesures et recommandation comme suit:
Nous recommandons à l’État de :
-De mettre en place un fond de garantie au niveau des institutions financières pour les
PME et PMI en cas de difficulté et de vaillance.
-poussez les institutions financières des crée des produits qui sont adopté aux PME et
PMI
-accompagner les PME et PMI a la formation technique et l’éducation financières afin d’atteindre leurs objectifs de financement.
Nous recommandons au institution financières de :
-De mettre en place des produits qui sont adopté aux PME et PMI
-crée beaucoup des maisons des PME et PMI comme à fais société général de banque en Guinée, pour accompagner les PME et PMI en amont et en aval, leurs accompagné au travail technique jusqu’à l’accès au financement.
Nous recommandons au PME et PMI de:
L’exercice de certaines activités professionnelles demande l’obtention d’une autorisation par le biais d’un agrément, délivré par l’autorité tutelle. Exemple : pour une micro finance le RCCM ne suffit pas il faut un agrément à la banque central, pour avoir une autorisation à exercer cette activité Naen moins si c’est une activité commerciale le RCCM peut suffire pour exercer l’activité.
-L’amélioration de la gouvernance l’entreprise :
La gouvernance d’une entreprise regroupe l’ensemble des mécanismes par lesquels les acteurs définissent les objectifs, des textes, des procédures, et des actions liées à sa mission (notamment la gouvernance opérationnelle et management, public cible, le service et la couverture géographique) et assurent la pérennité en s’adaptant à l’environnement, en prévenant et surmontant les crises.
-De se dirigé vers les institutions financières islamique :
47% de financement de la banque islamique de Guinée est dédiés au PME et PMI pour la vocation de développement sociaux économique
La finance islamique est un système financier basé sur le partage de profits et de pertes, l’ados sèment des financements à des actifs tangibles, l’investissement dans l’économie réelle et sur l’interdiction de l’usure.
Pour finir je remercie les personnes ayant aidé à la réalisation de ce travail, que ça soit un conseil ou une aide ayant eu un impact significatif sur l’avancement ou la valeur scientifique du travail.
Par Amadou Moustapha Diallo, diplômé en master Finance Islamique et l’audit de l’université AL