Ce jeudi, la Fédération Guinéenne Power Lifting et Disciplines Associées, dirigée par Mouloukou Souleymane, a organisé une conférence de presse en prélude au lancement de ses activités. Cette rencontre s’est tenue à la maison des médias sise à la minière, dans la commune de Dixinn. Accompagné par son bureau exécutif, le président a abordé plusieurs points pour éclairer la lanterne des uns et des autres.
<< C’est un réel plaisir pour moi de prendre la parole à l’occasion de cette conférence de presse au nom de la Fédération Guinéenne Power Lifting et Disciplines Associées. Quand je parle de Power Lifting, c’est une discipline qui se pratique à (3) niveaux. Chacune de ses sous disciplines à ses règles et sa pratique adoptée >>, déclare le président.
Poursuivant, il précise: << notre fédération regorge des disciplines affinitaires. Cela veut dire quoi ? Nous avons le bras de fer, le culturisme en anglais et le body building. Et, le Tir-À-la Corde, qui est moins développé dans notre pays, dont nous sommes en train de mettre tout en œuvre pour la pratique réelle. C’est pourquoi mon équipe et moi travaillons d’arrache-pied pour que notre pays soit représenté >>.
Mouloukou Souleymane, dans sa prise de parole, ajoute que : << Depuis le jour que le ministère a bien voulu nous agréer, nous nous sommes mis à la tâche enfin d’atteindre les objectifs escomptés. De nos jours, je peux vous dire que nous sommes déjà membres statutaires au niveau de la Confédération Africaine de Power Lifting. Et, aussi affiliés au niveau de l’international de Power Lifting qui a son siège aux États-Unis. Nous avons déjà entamé l’installation des différents clubs dans les 5 communes et les ligues régionales. Nous allons bientôt lancer les compétitions nationales, régionales et internationales >>, conclut-il.
Secrétaire général de ladite Fédération, Thierno Souleymane Diallo aborde les objectifs à atteindre: << C’est de rayonner ce sport à travers le drapeau guinéen. Et, aujourd’hui, le Powerlifting est vraiment développé dans certains pays comme le Cameroun, l’Afrique du Sud. Chez nous, c’est le contraire. Aujourd’hui, vous avez des jeunes dans les quartiers qui sont en train de pratiquer ces disciplines sans savoir que c’est un sport qui est reconnu à l’international. Et, vous voyez les gros bras, qui ont des temples partout dans les quartiers, ils prennent du poids sans savoir qu’ils sont en train de pratiquer un réel sport. Notre objectif, vraiment c’est de récupérer ces jeunes, les mettre dans des clubs, leur faire travailler, c’est une carrière pour eux >> mentionne Thierno Souleymane Diallo.
Madame SaMaké Mariame, responsable de la communication, précise que << Cette fédération, c’est une nouvelle fédération. Elle vient d’être créée en début de cette année, la fédération n’a pas été subventionnée. Mais, nous nous sommes dits qu’il ne faut pas attendre cela pour commencer. Au ministère des sports, il y a des nouvelles règles. Si vous êtes une nouvelle fédération, il va falloir qu’on regarde les résultats sur le terrain avant de vous léguer les délégations de pouvoir. Alors, c’est quand vous avez les délégations de pouvoir que vous êtes subventionné >>, martèle SaMaké.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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