Après interdiction de la diffusion du morceau » Goûter rester » et la mise en garde de certains artistes, la Direction Générale de l’OPROGEM convoque une importante réunion à son siège à Mafanco, dans la commune de Matam. Cette rencontre qui se déroule ce mercredi, 16 août, connait la présence entre autres des responsables du Bureau Guinéen des Droits d’Auteur (BGDA), de l’Union Nationale des Artistes et Musiciens de Guinée (UNAMGUI), du Syndicat de la Presse de Guinée ( SPPG)…
Dans son discours d’ouverture, Marie Goumez n’a pas caché sa désolation face aux comportements des jeunes artistes qui produisent des œuvres allant dans le sens de la dépravation et de l’incitation à la violation des coutumes et mœurs en Guinée.
» C’est pour moi un honneur et une fierté légitime en tant que femme africaine et en ma qualité de Directrice Général de l’OPROGEM, de prendre la parole devant cette auguste assemblée pour vous exprimer ma désolation face aux comportements tout a fait contraires à l’éthique et à la déontologie culturelle de notre pays de certains artistes », dit-elle.
Selon elle, » nos coutumes et mœurs quoi qu’il en soit demeurent l’identité culturelle de chaque communauté africaine. Je me rappelle à ma petite enfance la femme était un tabou, un mystère pour l’homme africain ».
Consciente de l’impacte du développement technique et de la technologie, la Directrice Générale de l’OPROGEM estime que : » chaque nation de par le monde reste toujours accrochée à ses valeurs culturelles, la nation japonaise est une illustration pour le monde et la chine aussi un exemple dans le respect des coutumes ».
Dans cette même prise de parole, elle a dressé un constat alarmant relatif aux comportements des artistes guinéens.
» Il y a de cela plus d’une décennie, certains jeunes artistes orientent leurs chansons vers la description des parties intimes des femmes, la manière d’entretenir les relations intimes ente l’homme et la femme qui ne pourra qu’inciter les mineurs qui, souvent aboutissent à des grossesses non désirées affectant dangereusement l’évolution scolaire des jeunes filles et garçons » .
À suivre…
Bintou Camara pour avenirguinee.org