Dans le cadre de la poursuite de l’information, de la vulgarisation et de l’affichage des prix des denrées de haute consommation, la Chambre de Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat de Guinée continue son combat dans les marchés pour le respect des prix issus du protocole d’accord avec le gouvernement et la Chambre de Commerce. Ce lundi, cette structure, conduite par le président du bureau régional de la Chambre de Commerce de la zone de Conakry, était au marché de Kénien dans la commune de Dixinn. L’objectif était de venir sensibiliser et informer les commerçants de cette commune, mais aussi les citoyens sur les nouveaux prix des denrées alimentaires qui viennent d’être signés par le gouvernement et la Chambre de Commerce.
Dans sa communication, l’inspecteur régional du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises, Bakary Camara, a rappelé que : « Il y a de cela une semaine, des instructions fermes ont été données par le département à travers Madame la Ministre de Commerce, d’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises. Au-delà de ce protocole d’accord fixant le plafonnement des prix, il faut aussi passer à la vitesse supérieure en venant afficher les prix au niveau des boutiques, des détaillants mais aussi des grossistes et des importateurs. C’est dans cette dynamique que nous sommes aujourd’hui dans la commune de Dixinn, précisément au marché de Kénien. Ça s’est très bien passé. »
Au nom du président de la Chambre de Commerce, El-hadj Aliou Chérif a salué la mobilisation : « La première des choses, ça s’est passé de manière compréhensive. Les gens ont écouté avec attention. Parce que quand le sujet est bien expliqué aux citoyens, pourquoi et comment il y a eu augmentation de prix. »
Ensuite, « Je suis venu avec ma délégation composée de l’inspecteur régional du commerce et moi, le président de la Chambre régionale de Commerce de Conakry, pour venir expliquer le pourquoi du prix jusqu’à 340 000 francs guinéens. Nous avons expliqué depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie et maintenant le conflit entre Israël et la Palestine qui a abouti à la fermeture de la mer Rouge. Donc, le transport des conteneurs a augmenté, les prix des denrées de première nécessité aussi ont augmenté, y compris les 20% de taxes ajoutées par le gouvernement indien. »
Plus loin, Il a ajouté : « C’est à cause de cela que le gouvernement guinéen a trouvé un accord avec les opérateurs. C’est suite à cela que nous sommes sur le terrain pour expliquer à la population consommatrice à la base les différents prix du protocole d’accord. Donc, nous avons expliqué pourquoi le gouvernement a pris la tonne de riz de 610 dollars à 100 dollars et le sucre de 720 dollars à 200 dollars, c’est pour que la population ait les denrées à un prix abordable. Compte tenu de la cherté de la vie, la rareté des ressources financières sur l’échiquier international, voilà pourquoi le gouvernement a jugé nécessaire de réduire sa marge de bénéfices et de dire aux importateurs aussi d’être patriotes, en vendant les marchandises à la population à un prix homologué. »
*Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org 621269981*