Koundouno défend Saikou Yaya. Le sulfureux ministre Charles Wright et bras judiciaire de la nébuleuse CNRD, continue de faire parler de lui.
En refusant systématiquement d’organiser un procès juste et équitable pour les leaders du FNDC injustement détenus à l’occurrence le coordinateur national du FNDC et le responsable des opérations du FNDC et il se plait de reprocher à l’otage Saikou Yaya secrétaire exécutif de s’être retiré dans les mains du ravisseur à sa disposition une justice au service de la politique et véritable frein à l’Etat de droit. Son péché d’Israël est de le voir mener ces activités politiques pour lesquelles il avait été injustement détenu. Quelle ignominie et quelle cruauté.
Cette sortie de Charles Alphonse Wright prouve à suffisance, que dans le contexte actuel, la justice qui devait être une solution est devenue un problème.
Les différentes décisions prises contre des membres de l’opposition et de la société civile, pour ne citer que ces cas constituent l’illustration la plus parfaite de l’assujettissement de certains magistrats au ministre des cieux et des terres. Et dans tout ça, certains guinéens domestiqués et zombifiés à vivre dans l’injustice reprochent à l’otage arrêter injustement, emprisonné durant des mois sans procès à se conformer à une situation illégale. La Guinée est elle-même devenue une source d’insécurité pour les citoyens.
Il est très malheureux qu’un ministre de surcroît un magistrat se prête à un jeu aussi illégal alors qu’il a juré d’exercer sa mission en âme et conscience. La grande question que l’on se pose aujourd’hui, c’est de savoir quand est-ce que la Guinée aura véritablement une Justice indépendante, une justice au service de tout le monde, mais dont personne ne se sert pour des fins politiques ou de règlements de comptes politiques. Malheureusement, notre Justice s’est toujours soumise au diktat des dirigeants du moment, qu’ils soient issus d’un coup d’État ou élus.
En réalité, le véritable problème de la Guinée est sa Justice. Chaque dirigeant qui arrive au pouvoir en fait ce qu’il veut. Pas un seul magistrat ou un groupe de magistrats n’a levé le petit doigt un seul jour pour dénoncer la subordination dans laquelle se trouve l’appareil judiciaire. C’est à croire que les magistrats se plaisent eux-mêmes dans cette dépendance.
SEKOU KOUNDOUNO
RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC