Ce vendredi, 10 juin 2022, les premières épreuves du Brevet d’Etudes du Premier Cycle ont été officiellement lancées sur le territoire national. Ce, à la suite du Certificat d’Études Élémentaires (fini le mercredi dernier).
Dans la commune de Kaloum, c’est le chef de Cabinet du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation qui a procédé au lancement de la première épreuve à l’école primaire Tombo 1, en présence du représentant du ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, du maire de la commune et d’autres officiels.
Dans sa communication avec les candidats plus ou moins inquiets du déroulement de la première épreuve, Thierno Hamidou Bah a tenu, circonstanciellement, un discours de motivation. Rappelant un passé récent pour mettre en confiance ces jeunes élèves.
» En vous regardant, je ne peux m’empêcher de penser à moi-même quand il y a quelques années, on était à votre place, bras croisés, les oreilles ouvertes, les yeux hagards, le cœur qui scintille, en train de se demander qu’est-ce qui allait se passer; en train de nous poser toutes les questions que vous vous posez aujourd’hui, en train de nous demander est-ce que nous allons réussir. Mais, je pense que la réponse à cela est devant vous. Car, la plupart des gens que vous voyez devant vous aujourd’hui sont passés par là. Ils ont ressenti les mêmes choses que vous à l’instant : La peur, l’angoisse », a-t-il dit.
Mais, ce que vous ne devez pas oublier, poursuit-il : « c’est d’avoir foi en Dieu et avoir confiance en vous-même. Parce que vous avez travaillé dur, personne d’entre vous n’est arrivé ici aujourd’hui sans au préalable : se préparer, réviser, avoir des nuits blanches et demander la bénédiction de ses parents. Donc, soyez fiers de ça, dites-vous que si vous êtes là, c’est que vous allez réussir. Les encadreurs qui sont là feront tout ce qui est à leur pouvoir pour vous accompagner ; ce ne sont pas vos ennemis, ils ne sont pas là pour vous faire du tort, au contraire. Si vous réussissez de vos propres chefs et que vous ne mettez pas en danger vos collègues qui sont à côté de vous ,la fierté qui vous animera à la sortie des résultats sera indélébile. Au nom du système éducatif, de tous les ministres de l’éducation et de toute la délégation présente, je voudrais très humblement vous souhaiter bonne chance », a conclu ce cadre du ministère de l’enseignement supérieur.
Prenant part à ce lancement dans sa circonscription, le maire de la commune de Kaloum, Gassimou Soumah, a invité les candidats à la sérénité pour le bon déroulement des épreuves.
« J’invite les candidats d’être sages, serein, ne pas penser à l’aide de l’extérieur, comptez sur vous-même. Tout ce que le pays peut faire pour vous, il l’a déjà fait pour préparer cet examen. Comprenez que c’est votre avenir mais l’avenir du pays. Aujourd’hui, sur dix choses qu’on doit faire pour vous, neuf vous appartiendront, les autres ne pourront profiter que d’une. Donc, soyez sages ».
Se réjouissant de l’implication du gouvernement pour la réussite de ces examens et aussi des innovations du ministre Guillaume Hawing, le Directeur Communal de l’Éducation de Kaloum, a indiqué que les examens de cette année serviront de diagnostic du système éducatif guinéen.
» Le ministre a tenu à ce que ces examens soient crédibles pour nous montrer la radioscopie réelle de notre système. Ce, pour qu’à l’ouverture, qu’on puisse apporter des thérapies qu’il faut pour faire avancer notre système éducatif conformément aux vœux des nouvelles autorités », a martelé Ibrahima Yattara.
Le candidat Diallo Mamadou Sanou, lui, s’est exprimé en ces termes : » On a fait 8 mois d’études parce que l’année là, on n’a pas complètement atteint les 9 mois. Pendant les 8 mois, je crois les élèves guinéens ont fini les programmes dans toutes les écoles. Et donc, je pense qu’on pourrait réussir au BEPC et avoir un mérite de la République de Guinée. Car nous sommes les futures cadres de la Guinée. Nous devons concentrer jusqu’à la fin de ces épreuves du BEPC le 15 juin prochain…Je n’ai pas pas peur, ça ne me fait rien parce qu’hier, j’ai révisé. Donc, je n’aurais pas assez de difficultés à moins que le sujet soit difficile. Mais de toutes les façons, on va s’en sortir », a-t-il dit avec confiance.
A noter que la commune de Kaloum, ils sont 1487 candidats dont 712 filles,104 surveillants répartis dans 52 salles des 5 centres dont 1 sur les îles de loos.
Ibrahima Sory SYLLA pour avenirguinee.org
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