Nous vous l’annoncions dans une précédente dépêche- ce mardi, 28 juin 2022, dans la commune de kaloum, centre administratif du pays, un incendie s’est produit à l’usine de fabrication de meubles LIPCO, vers le marché Niger.
Aucune perte en vie humaine n’a été signalée mais d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés selon le témoignage de Emmanuel Sékou Bongono.
« Ce matin entre 10h- 11h, j’étais assis au bureau et on a appris d’un seul coup, qu’il y a incendie. J’ai ouvert la porte, j’ai regardé. Effectivement, j’ai vu la fumée qui sortait au niveau de la toiture. Subitement, j’ai appelé les travailleurs pour éteindre les disjoncteurs dans les services. Et finalement, j’ai posé la question: est-ce que les sapeurs-pompiers sont informés pour venir au secours ? Ils m’ont dit qu’ils étaient informés. Donc, on reste dans cela, entre-temps, on a vu les véhicules venir, ils ont commencé à intervenir. Pour le moment, comme vous l’avez constaté, il y a beaucoup de dégâts et on ne peut pas estimer » témoigne-t-il.
Alors que ses services étaient en pleine action pour maîtriser le feu, le Directeur Général de la protection civile, Lieutenant-Colonel Mohamed Camara, est revenu sur les circonstances dans lesquelles son service a été informé de cet incendie.
« Effectivement, nous étions dans notre bureau, on n’a pas été appelés par quelqu’un ; c’est la fumée qu’on a vue. Et directement, on s’est dit qu’il y a un incendie vers la ville, près du marché Niger. Etant des professionnels, quand on a vu la fumée, on était obligés de prendre les camions et venir. On a trouvé vraiment qu’il faut demander du renfort parce que, vous voyez, c’est un endroit où il n’y a pas l’accès et ça, c’est les matières inflammables : les chiffons, les fauteuils, les bois, les produits combustibles. Il n’y a pas l’accès, on est obligés même de casser les murs pour pouvoir intervenir », a-t-il expliqué.
Il a par ailleurs ajouté que c’est quand le feu et les flammes seront maîtrisés qu’’ « on va se rendre pour identifier l’origine de l’incendie parce que nous sommes là, c’est le travail d’abord. Après toutes les enquêtes, nous saurons si c’est le court-circuit qui est à l’origine ou si c’est autre. Pour le moment, on n’a rien à dire sur l’origine ».
Ibrahima Sory SYLLA et Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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