La Journée Mondiale de la Radio, célébrée chaque 13 février, devrait être un moment de célébration et de reconnaissance pour le rôle crucial que la radio joue dans la diffusion d’informations, la promotion de la culture et le renforcement de la démocratie. Cependant, cette année en Guinée, cette journée arrive dans un contexte sombre et préoccupant.
Les ondes de la radio, qui devraient être un moyen de communication libre et ouvert, sont actuellement entravées par des restrictions et des brouillages. Les journalistes, les voix de la vérité et de la transparence, sont contraints de rester chez eux en raison de la fermeture des médias et des menaces pesant sur leur sécurité.
Cette situation ne fait que souligner l’importance cruciale de la liberté d’expression et de la presse libre. Dans une société démocratique, la radio et les autres médias doivent pouvoir opérer sans crainte de répression ou de censure. La fermeture des médias et la restriction de l’accès à l’information ne font que nuire à la démocratie et à la libre circulation des idées.
En cette Journée Mondiale de la Radio, il est essentiel de rappeler que la liberté d’expression est un droit fondamental, et que toute entrave à ce droit doit être combattue avec fermeté. Les journalistes guinéens méritent le soutien et la solidarité de la communauté internationale dans leur lutte pour la liberté de la presse et le droit du public à une information libre et impartiale.
Mohamed Cissé pour avenirguinee.org