Ce 8 mars prochain, l’humanité célèbre le la Journée Internationale de la Femme. Cette journée dédiée aux femmes est l’occasion pour les décideurs de porter un regard rétrospectif sur la situation des femmes. C’est dans ce contexte que notre rédaction a rencontré ce jeudi la PDG de l’Institut de beauté Guya Forever, Mme Konaté Rouguyatou Barry.
Au début de ses propos, cette jeune dame est revenue d’abord sur son parcours et sa vision en mettant en place cette entreprise. Diplômée en droit des affaires en Guinée et également formée à l’académie Make Up Forever en France, Mme Rouguyatou s’est lancée dans l’entrepreneuriat en vue de partager son savoir-faire à ses compatriotes, mais surtout aider la couche féminine à être autonome en mettant l’accent sur la formation des jeunes filles et femmes, mais aussi des jeunes hommes qui souhaiteraient apprendre ce métier. Forte de son parcours académique et de son engagement, elle a accepté de partager avec nous ses expériences dans ce métier.
« (…) Je veux participer à l’émancipation des jeunes femmes et hommes, puisque ce n’est pas seulement un métier de femme, il y a aussi des hommes qui le font. Donc, j’ai voulu partager mon expérience avec ceux-ci à travers des formations. Certains ont été formés et ont ouvert leur propre institut, et nous avons recruté d’autres dans notre entreprise. Ainsi, je priorise la formation pour permettre à mes compatriotes d’apprendre un métier », a ajouté la jeune patronne.
Posant la question de savoir quel genre de formation qu’elle offre, Mme Konaté nous a fait savoir que dans son institut, il y a plusieurs formations qu’elle fait notamment : « des formations en maquillage professionnel, en coiffure, en esthétique, etc… Nous avons des formations de six (6) semaines, voire plus, cela dépend de l’assimilation rapide ou pas de l’apprenant. À cela s’ajoute la vente des parfums de Montale Paris dont nous sommes distributeur agréé en Guinée. »
« C’est un métier qui a beaucoup d’opportunités et de perspectives d’avenir si, bien sûr, on reste focus dessus afin d’atteindre nos objectifs. Comme tout métier, nous rencontrons parfois des difficultés, liées aux facteurs socio-politiques (des grèves répétitives), économiques (le pouvoir d’achat est très faible), voire même sanitaires comme fut le cas pendant la Covid-19. Et aujourd’hui, nous sommes confrontés à la coupure d’internet et de médias qui sont nos principaux canaux de communication et d’outils de vente de nos produits », déplore-t-elle.
Plus loin, elle précise que « toute personne qui souhaiterait se former aura l’opportunité d’apprendre, puisque ces formations touchent les personnes illettrées, diplômées ou non, et même des coachings personnels, ainsi tout le monde est concerné ».
« Je clôturerai en rendant hommage à ces braves femmes et activistes qui se sont battues et qui continuent à réclamer le droit des femmes de vivre libres de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d’être atteint, le droit à l’éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal à celui des hommes. »
Enfin, « je dirais aux femmes de venir se former dans notre institut parce que si tu ne te formes pas, tu ne seras jamais libre ; si tu ne te formes pas, tu ne peux pas travailler ni t’exprimer. La femme doit se former et nous sommes là pour vous accompagner. D’ailleurs, à l’occasion de cette journée internationale des droits de la femme, j’offre dix (10) formations gratuites à toutes ces femmes qui souhaiteraient faire ce métier », annonce-t-elle.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org 621269981