Ce lundi, 26 février, la Guinée fait face à une journée de grève nationale, marquée par plusieurs événements significatifs. Malgré les attentes de perturbations, l’autoroute connait ce matin une circulation étrangement fluide tandis que les forces de l’ordre se tiennent postées dans les grands carrefours de la capitale. De plus, de nombreuses banques et services ont fermé leurs portes en solidarité avec le mouvement syndical. Cela est facilement visible dans la commune de Kaloum, centre administratif et des affaires du pays.
Cette grève, appelée par le mouvement syndical guinéen, vise à exiger plusieurs revendications importantes, notamment la libération de Sekou Jamal Pendessa du Syndicat de la Presse Privée de Guinée (SPPG), la fin des brouillages des médias et la révision à la baisse des prix des produits de grande consommation.
Cependant, la matinée de ce lundi n’a pas été exempte de tensions. Des affrontements entre les forces de l’ordre et des jeunes manifestants ont été signalés sur la route le Prince, ajoutant une dimension de violence à cette journée de protestation.
En réaction à cette situation, les citoyens expriment leur préoccupation face à la crise qui sévit dans le pays. Mamadou Alpha Bah et Ousmane Camara, interrogés par avenirguinee.org, ont partagé leurs inquiétudes quant à l’avenir de la nation et ont appelé les autorités à prendre des mesures pour résoudre les problèmes socio-économiques qui affligent la population.
Cette journée de grève met en lumière les tensions et les défis auxquels la Guinée est confrontée, tout en soulignant l’importance du dialogue et de la recherche de solutions pour surmonter ces difficultés et avancer vers un avenir plus stable et prospère.
À suivre…
Fodé Camara pour avenirguinee.org