A travers un communiqué lu sur les ondes des médias d’État vendredi dernier, le comité national du rassemblement pour le développement a dit prendre acte de la durée de 36 mois pour la transition dictée par le CNT.
Par conséquent, pour le bon déroulement du chronogramme de la transition loin des interruptions liées aux protestations politiques, le CNRD a, dans le même communiqué, interdit les manifestations sur la voie publique jusqu’à la veille des élections prochaines. Une décision désavouée par des leaders politiques guinéens.
Interrogé sur la question ce samedi, par la rédaction d’avenirguinee.org, le président du parti la Nouvelle Génération Politique, Badra Koné a donné ses impressions. Tout d’abord, ce porte-parole de la coalition politique CPR a précisé que pour la durée de la transition (36 mois dictée par le CNT), il n’y a pas d’objection.
Mais, poursuit-il : » nous dénonçons la forme. Il a été dit par le Ministre du MATD que c’est au cadre de concertation de proposer une date suite aux propositions faites aux coalitions des partis politiques, des faîtières de la société civile, des centrales syndicales et le CNRD lui-même. Mais, aux dernières nouvelles, c’est le président de la transition qui propose 39 mois et le CNT 36. Ce qui est donc contraire à ce qui a été dit », a déploré le jeune leader.
Sur l’interdiction des manifestations par les nouvelles autorités, le vice maire de la commune de Matam assure que cette décision du CNRD est l’une des plus « inappréciées ».
« Restreindre les libertés individuelles et collectives nuit gravement à la démocratie, à l’état de droit, à la bonne gouvernance…Cette décision reste l’une des plus inappréciées du CNRD ! », a conclu Badra Koné.
Ibrahima Sory SYLLA pour avenirguinee.org
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