Dans un décret récent, le président de la transition, le Général Doumbouya Mamadi, a annoncé l’interdiction de la fabrication, de l’importation, de la commercialisation et de l’utilisation des emballages et objets en plastique à usage unique en République de Guinée. Cette mesure, qui vise à protéger l’environnement, a été largement saluée par l’Agence Nationale de l’Assainissement et de la Salubrité Publique (ANASP).
« D’abord, comme je l’ai dit, les actions du gouvernement sont collégiales et s’inscrivent dans le cadre de la protection des populations. Cette mesure qui vient d’être prise est environnementale. La protection de notre environnement est aussi synonyme de protection de l’humanité. La Guinée n’est pas le seul pays où ce genre de réglementation est appliqué. C’est l’un des combats que l’ANASP mène depuis des années, et aujourd’hui, nous avons enfin obtenu un résultat concluant grâce au décret du Président de la République interdisant la production, l’importation et la commercialisation des objets en plastique à usage unique », dit-il.
Souleymane Traoré, assistant technique du directeur général de l’ANASP, a déclaré lors d’une interview ce mardi que cette initiative était un combat de longue date pour leur direction. Il a souligné l’importance de cette décision, qui représente environ 18 à 20 % des déchets produits dans le grand Conakry.
« Il est important de souligner que le plastique à usage unique représente environ 18 à 20 % des déchets produits dans le grand Conakry, et l’élimination de ces déchets a un coût significatif, ce qui est un aspect crucial pour l’Agence Nationale de l’Assainissement et de la Salubrité Publique. De plus, les poubelles le long des routes et dans les points de regroupement sont souvent renversées par des trieurs et des chiffonniers informels à la recherche de plastique », a-t-il ajouté.
Soulignant que « cette mesure environnementale est cruciale pour la protection de notre population et de notre planète », il a mentionné par ailleurs que l’ANASP travaillera activement à l’application de cette réglementation en collaboration avec d’autres ministères concernés.
Et de conclure, M. Traoré a lancé un appel aux citoyens pour qu’ils s’engagent dans cette lutte en soutenant les initiatives locales et en s’informant des directives publiques. « C’est dans l’intérêt de tous que nous devons agir ».
Ibrahima Sory Camara, pour avenirguinee.org