La décision, lue mardi à la télévision nationale, est tombée comme un coup de tonnerre. Le prix du carburant passe désormais à la pompe de 10.000fg à 12000fg à la pompe. Ce communiqué du ministère de l’Économie, des Finances et du plan ne laisse pas indifférents quelques acteurs socio-politiques. Si certains pensent que c’était prévisible, d’autres disent que c’est inopportun.
A travers un écrit qu’il a fait parvenir à la rédaction d’avenirguinee.net ce mercredi, Hamidou Barry, président du parti PCDIC (Parti Citoyen pour la Défense des Intérêts Collectifs), pense que l’État est en train d’amadouer la population guinéenne
« Ce qui m’intrigue est que ce sont les discours qui vont dans tous les sens. Tantôt on nous dit que les caisses de l’État sont pleines archicomble tantôt c’est le contraire en nous disant que les caisses sont vides. De l’autre côté, l’autre gros mensonge c’est de nous faire croire que l’état subventionne le carburant pour la populations guinéenne.
Non!! pas du tout, plutôt c’est la plus-value de l’État qui baisse par litre à la pompe. Chose que je trouve tout à fait normal », a-t-il écrit.
Poursuivant, « et, le grand paradoxe est que le même gouvernement qui donne du carburant à l’État Malien parce que selon eux, qu’on a assez de stock, et c’est le même qui augmente le prix à la pompe parce qu’on est en manque. Je trouve cela irresponsable de leurs part et leurs demande de redescendre sur terre pour mieux comprendre la réalité », a conclu Hamidou Barry.
Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org