A l’époque des faits ministre de la santé et de l’hygiène publique, le colonel Abdoulaye Chérif Diaby comparait pour la première fois ce lundi, 14 novembre, dans le cadre des évènements du 28 septembre 2009, au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé dans la cour d’appel de Conakry.
A la barre, il a nié toute implication à la planification et à la répression de la manifestation politique survenue au sein du stade du 28 septembre de Dixinn.
Face aux avocats de la partie civile, il a rejeté en bloc les accusations portées contre lui. L’un des avocats a fait lecture d’un procès verbal signé en 2012 par Mamadou Djouldé Diallo, une des victimes qui dit avoir reconnu le ministre de la santé proférer des injures à l’endroit des blessés dans un centre hospitalier.
« Aux environs de 17h, un groupe d’agents munis d’armes est rentré… le ministre de la santé est arrivé pour nous injurier et, j’ai vu le ministre piétiner une victime de blessures par balle », a lu l’avocat.
Demandant s’il reconnaît avoir tenu ces injures, l’accusé a rétorqué en ces termes : « Je ne peux pas insulter des malades, mon éducation et ma fonction ne me permettent pas ».
A suivre…
Fodé Camara pour avenirguinee.org