Suite à l’avènement du CNRD au pouvoir le 5 septembre 2021, El-hadj Nourdine Fadiga a été nommé Directeur Général du Service National des ONG et des Associations Religieuses au Secrétariat Général des Affaires Religieuses. Lors d’une interview accordée à notre rédaction, nous avons exploré les activités de l’année 2023 et discuté des programmes à venir pour 2024 avec le directeur général.
Dès le début de l’entretien, El-hadj Nourdine Fadiga a souligné la mission cruciale de sa direction, créée en 2017 pour superviser, contrôler et enregistrer toutes les associations et ONG à caractère religieux en Guinée. Il a mis en avant le rôle de son département dans l’octroi d’agréments aux associations religieuses en collaboration avec le Ministère de l’Administration du Territoire. Il a également souligné la nécessité de contrôler les activités de ces organisations pour assurer la transparence et éviter tout financement douteux.
Concernant les activités de l’année 2023, notre interlocuteur a expliqué la signature d’un contrat de performance avec le Ministère de l’Administration du Territoire, énonçant plusieurs objectifs. Parmi ces missions, le recensement des associations et ONG religieuses, la participation à leurs activités, le contrôle de leurs actions, et la compréhension des messages qu’elles véhiculent ont été mis en avant.
« En plus des démarches que nous faisons, nous sommes appelés à contrôler les activités de ces associations, ces ONG pour savoir d’où est ce qu’elles puisent leurs ressources financières. Parce qu’il faudrait faire en sorte que la Guinée ne subisse pas ce que certains pays ont subi. Il y a eu des associations qui ont été financées par des terroristes, par des personnes qui font la promotion du terrorisme. »
Réagissant aux réalisations, il a déclaré : « nous sommes très satisfaits de plusieurs ONG et associations religieuses. Par exemple, dans le cadre de l’assistance aux sinistrés de Kaloum, nous avons vu beaucoup d’organisations religieuses sur le terrain qui ont fait des dons et posé des actes réjouissants. »
En ce qui concerne les perspectives de 2024, le directeur a évoqué la nécessité d’établir un code de déontologie pour encadrer les associations religieuses. Il a souligné l’importance de définir clairement les comportements et les limites pour assurer un fonctionnement transparent et responsable.
En conclusion, El-hadj Nourdine Fadiga a exprimé sa satisfaction quant à l’implication de nombreuses ONG et associations religieuses, saluant particulièrement leur rôle dans l’assistance aux sinistrés de Kaloum.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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