Droits dans leurs bottes de restaurateurs des espaces menacés par les activités de l’homme, les activistes de l’ONG CIPAD International Guinée mettent le cap sur la forêt de Kakimbo, située dans la commune de Ratoma, en haute banlieue de Conakry.
Dans ce domaine, non loin de du ministère des affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger, cette structure compte mettre à terre 3000 plants.
Présent pour accompagner cette initiative, le ministre des AE, Morissanda Kouyaté, se réjouissant de la forte mobilisation au tour de cette initiative, a indiqué que : « Ce déplacement prouve qu’il n’y a pas un sujet plus fédérateur et dénominateur commun que l’environnement. Car, avec les questions de l’environnement, le monde perd toutes ses frontières, toutes ses barrières, puisque nous appartenons à une même terre à une même planète. Donc, la menace de cette planète est la menace de tout le monde. C’est pourquoi, je suis très heureux d’accomplir ce devoir parce que le reboisement, la lutte pour un l’environnement stable, c’est une priorité pour le gouvernement guinéen sur leadership du président de la transition Mamadi Doumbouya », a-t-il dit, appelant ensuite les Guinéens à s’intéresser à la question de l’environnement.
» Je lance un appel à tous les guinéens pour que les questions de l’environnement et de reboisement soint une priorité pour notre pays. Chacun peut faire un peu en plantant un arbre et comme le slogan le dit »un arbre planté, une vie sauvé ». Donc, je demande aux guinéens de faire la même chose », a-t-il lancé.
Dans sa prise de parole, le directeur exécutif de CIPAD GUINEE a d’abord rappelé la nécessité de sauver l’écosystème guinéen, avant de souligner l’implication de tous les acteurs pour l’atteinte de l’objectif.
« Vous devez constater que c’est la terre qui nous interpelle tous, il y a un réchauffement climatique qui affecte l’Afrique, donc, il est de notre devoir d’interpeller toutes les partis prenantes parce que le monde est menancé. Il faut impliquer tous les départements, les entreprises, les Ambassades, les institutions, les partis politiques et la société civile; il faut associer toutes ces personnes au tour de ce fléau qui se dessine à petit feu de nos jours sur notre environnement. C’est pourquoi, nous avons choisi ce site purement dévasté qui doit être restauré. C’est pourquoi, nous sommes entrain d’interpeller les autorités de toucher du doigt les réalités, de ce qui est entrain de se passer. Parce que si rien ne se fait, je pense que nous serons atteints de la sécheresse et la dégradation du Sol. Nous avons constaté que chaque année la Guinée perd 35.000 hectares. Et, dans les temps, on possédait 175 forêts classiques et nous nous retrouvons avec 162 forêts classiques », a-t-il fait remarquer.
Après cette campagne, des actions majeures sont prévues: entre autres une campagne de sensibilisation contre les feux de brousse. CIPAD Guinée entend faire de cette idée une réalité en Guinée.
Mohamed Cissé pour avenirguinee.org