Après trois jours d’intenses travaux sur la deuxième revue annuelle 2023 et le renforcement des capacités de ses correspondants régionaux et préfectoraux sur les techniques du travail du journalisme, en retraite dans la préfecture de Forécariah, l’Agence Guinéenne de Presse (AGP) a clôturé ce jeudi 7 mars 2024 cet atelier par une note de satisfaction.
Une cérémonie de clôture présidée par le colonel Mohamed 5 Camara, préfet de Forécariah.
Placée sous le thème: « l’information africaine un enjeu de souveraineté majeur », elle s’est tenue sous la tutelle du ministère de l’information et de la communication.
Dans son allocution, M. François Mara, Directeur Général de l’Agence Guinéenne de Presse, a rappelé d’entrée qu' »en initiant cette revue, la direction générale de l’AGP, en collaboration avec l’ensemble des parties prenantes, a souhaité porter un regard critique sur les activités réalisées en 2023 afin de tirer des leçons pour l’avenir et d’atteindre nos objectifs avec plus d’efficacité », dit-il. C’est pourquoi, poursuit-il, « Je tiens à saluer les efforts de tous les acteurs pour leur sérieux et leur pertinence tout au long de ces trois jours. Leurs contributions ont été précieuses et je vous en suis sincèrement reconnaissant. Au cours de nos échanges, des sujets cruciaux ont été abordés, notamment l’évolution de l’écriture d’agence à l’ère de l’intelligence artificielle ».
Satisfait de trois jours d’ateliers, le numéro un de l’AGP s’est engagé devant ses correspondants en ces termes, « Je me réjouis des résultats de cette revue et des recommandations qui en découlent. Je m’engage à les porter auprès de la hiérarchie et à plaider pour leur intégration dans les politiques du département », a promis François Mara.
Prenant la parole au nom de ses pairs, M. Paul Kamano, correspondant préfectoral de l’AGP à Kerouané, s’engage à la sortie de cette rencontre qui a été une occasion non seulement de retrouvailles entre amis mais aussi de renseignements et d’enseignements, de faire rehausser désormais le niveau des activités de l’agence.
« Nous, participants à la deuxième revue annuelle AGP, qui a pour thème, « l’information africaine un enjeu de souveraineté majeur », sommes très satisfaits du contenu des modules développés. Au terme des trois jours d’intenses activités, nous sortons d’ici suffisamment outillés pour être très efficaces sur le terrain », dit-il.
Et d’ajouter, « Nous nous engageons une fois de retour dans nos localités respectives à faire rayonner l’Agence Guinéenne de Presse, notre agence »,
Dans son mot de clôture, la première autorité de la préfecture s’est tout d’abord réjouie du choix porté sur sa localité pour abriter avant de lancer un message fort à ces hommes de médias. Car, pour lui, le métier de journalisme est un métier noble.
« Je suis très content, très ému, et c’est un grand honneur pour moi de choisir la préfecture de Forécariah pour tenir votre activité. Je tiens à vous dire chers cadres, le journalisme est un métier noble mais à qui s’exerce son métier. Je voudrais humblement chers cadres de ne pas vous prostituer comme ce que font la plupart de vos camarades, un journaliste marche avec ses armes. Vous savez votre information peut causer la guerre dans un pays si elle est mal transmise, donc, tout ce que vous devez dire doit être contrôlé et soigné même si c’est la vérité.
Nous sommes dans un État d’exception pour le moment, les politiques ne doivent pas vous utiliser, travailler pour la patrie rien que la patrie. Sur ce, je vous demande humblement de faire preuve de patience professionnelle… vous êtes des sensibilisateurs voire même des éducateurs », a lancé colonel Mohamed 5 Camara préfet de Forécariah.
Pendant trois jours du 5 au 7 mars courant, les journalistes de cette Agence ont amélioré leurs performances en écriture d’agence dans la collecte et le traitement d’information. S’adressant aux correspondants avec fermeté, le Directeur Général de l’AGP ose croire qu’à la sortie de ces 72h de travaux que l’Agence Guinéenne de Presse changera d’image. Ce, à travers sa production.
À l’occasion de ces travaux, la direction générale de l’Agence Guinéenne de Presse a outillé ces correspondants en technique de journaliste reporter d’images (JRI), sur le traitement de l’information africaine. Ainsi, les huit (8) correspondants régionaux ont été dotés en équipements de JRI et des gilets de reportages, qui, selon le DG sont exclusivement réservés pour le travail de l’agence.
Abdoul Karim Touré pour avenirguinee.org
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