Du 24 au 26 novembre 2022, la préfecture de Coyah a vibré au rythme du Festival de la Création Cinématographique de Guinée (FECCIG). Une 9ème édition qui a retenu toutes les attentions dans cette ville située à 50 kilomètres de la capitale Conakry.
Ce samedi, les autorités à tous les niveaux étaient réunies dans la cour de la Maison des Jeunes, pour donner un éclat particulier à cette activité culturelle marquée par une participation active de jeunes cinéastes et amoureux du métier du cinéma. Ayant l’intention de concéder un tonus à cette aventure, les organisateurs ont mis en compétition les acteurs du secteur de cette préfecture, dans le but d’accompagner, de magnifier et d’encourager les meilleures œuvres.
Dans son discours de circonstance, le directeur général du FECCIG, Aboubacar Koumbassa est revenu sur l’objectif de l’initiative.
« Cette édition, consacrée essentiellement à une compétition de court métrage sur la thématique de lutte contre les violences faites aux filles et femmes, a connu une forte participation. Car, l’objectif est d’amener les vidéastes et cinéastes à intégrer dans leurs univers de création, la problématique liée aux violences faites aux femmes. A cela s’ajoute la production non seulement d’un pilote du projet développé l’année dernière de 26 minutes et 8 épisodes, sous la supervision de monsieur Mama Keita, cinéaste franco-guinéen, mais aussi projeter le projet de long métrage de 90 minute en janvier prochain sous la direction de Christina Mantis. Puis que le FECCIG c’est avant, pendant et après », a-t-il fait savoir.
Et de poursuivre, il a tenu à souligner que : « Ce festival et l’ensemble de nos activités s’inscrivent dans une dynamique pour le retour de notre pays dans les grandes messes du cinéma en Afrique et dans le monde ».
Ainsi, Aboubacar Koumbassa a ajouté que : « durant trois jours, Coyah a vibré au rythme du festival de la création cinématographique de Guinée caractérisé par le renforcement de capacités des intervenants du métier du cinéma, issus des troupes venues de divers horizons et à travers les différents quartiers de la préfecture de Coyah, les projections publiques basées sur la thématique du droit des femmes et les enfants…».
Représentant le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdourahmane Diallo a apprécié la tenue de ce festival, invitant également les organisateurs « à redoubler d’ardeur, en collaboration avec l’ONACIG, pour que les jeunes générations émergent dans ce domaine. Si la Guinée, hier, était pionnière du cinéma africain, aujourd’hui elle se cherche. Et, ce sont des évènements comme ça qui vont permettre à la jeune génération de commencer à s’affirmer et à dire que ‘’oui, la Guinée revient sur la scène internationale et occupe la place qui lui est appartenu il y a des décennies’’ ».
Par ailleurs, il a saisi l’occasion pour appeler les autorités de Coyah à participer activement aux activités des quinzaines afin de « prouver aux autres préfectures que Coyah était à l’avant-garde de la culture guinéenne ; Coyah est aujourd’hui le porte-flambeau de la culture guinéenne. Je demande aux autorités de Coyah de bien vouloir s’associer et se mobiliser autour du commandeur de l’ordre national du mérite, chef de section culture à Coyah, pour que très rapidement, les 50 artistes soient réunis et qu’ils soient répartis entre les six disciplines qui ont été déroulées certainement par la mission d’exploration qui est passée quelques jours dans votre préfecture », a-t-il lancé.



Il faut noter que cette activité culturelle a connu la présence du représentant du préfet de Coyah, du Directeur Préfectoral de la Jeunesse, du responsable de la section culturelle, du directeur de la Maison des Jeunes. Toutes ces personnalités locales se sont réjouies de l’effectivité de cette 9ème édition qui vise, comme toutes les autres, à valoriser le secteur du cinéma guinéen.


De retour de Coyah, Mohamed Cissé pour avenirguinee.org
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