Chaque année, à l’occasion des grandes fêtes, le pays enregistre plusieurs cas d’accident de la circulation tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.
D’entrée, il a rappelé les actions déroulées par l’ONG l’année dernière.
<< L’année dernière, le 31 décembre, nous avons mené des campagnes de sensibilisation à Kaloum, un peu partout à Conakry, et à l’intérieur du pays à travers nos agents représentants sur le terrain pour pouvoir mener des campagnes de sensibilisation. Aussi, nous sommes allés vers les motards , chauffeurs de taxis, tous les usagers de la route pour leur expliquer les dangers de la circulation routière pendant les périodes de fête », dit Djibril Camara
Pour éviter les risques d’accident de la circulation cette année, poursuit-il, << nous allons alerter l’ensemble de nos agents sur le terrain pour pouvoir mener des actions de sensibilisation. Et, en termes de perspectives, nous souhaitons qu’après la fête de ramadan, pour les prochaines étapes, nous allons approcher les différentes structures qui évoluent dans le transport ( le ministère des transports, ministère en charge de la sécurité et de la protection civile…), pour qu’ensemble les efforts soient vraiment colossaux pour pouvoir réduire au maximum que possible les accidents de circulation pour les années avenir », annonce l’activiste pour la sécurité routière.
Plus loin, notre interlocuteur a évoqué les causes entre autres des nombreux cas d’accident de la circulation en Guinée.
« Les causes des accidents de la circulation sont liées principalement à trois factures: D’abord l’état même de la route. Si l’état de la route n’est pas bon, ça peut causer des accidents.Si la route ne communique pas aussi assez, parce qu’il y a indications, des signalisations que les spécialistes doivent mettre au tour des différents réseaux routiers à Conakry tout comme à l’intérieur pour pouvoir indiquer effectivement au niveau de telle ou telle zone il faut faire attention. Virer soit à gauche ou à droite. Voilà l’ensemble de ces principes de code routier qui doivent figurer sur les différentes routes.
L’une des causes aussi des accidents de la circulation, c’est l’état des conducteurs des engins roulants. Si vous utilisez par exemple le téléphone en étant conducteur d’un engin roulant, vous allez être déconcentré.Cette déconcentration peut causer un accident de la circulation. Si vous êtes en état d’ivresse ou sous l’emprise de la drogue , de l’alcool ou de tout autre stupéfiant, cela peut aussi provoquer un accident de la circulation.
En 3ème lieu, nous avons l’état des engins . Donc, nous avons mené pas mal d’actions de sensibilisation et de communication autour de engins roulants. Il faut d’abord procéder à une évaluation avant même de remettre des permis de conduire aux motards ,aux conducteurs des motos tricycles sur un tronçon tel que Lambayi jusqu’au madina, où on voit des motos tricycles. Ces mots tricycles, avant de les remettre, il faut les évaluer, faire les préalable … Faire un examen médical au tour de ces conducteurs voir effectivement s’ils n’ont pas des antécédents ou ils ne sont pas effectivement handicapés par une situation médicale ou sanitaire qui puisse endommager leur état de santé…. >>.
Enfin, il a lancé un message aux autorités.
« Comme vous entendez, fête déjà, c’est sous l’émotion de la joie; il y a un élément qui anime déjà psychologiquement l’ensemble des être humains. C’est-à-dire c’est la joie. Et, lorsque vous êtes derrière un volant, nous les exhortons à ne pas excéder en vitesse. Parce que la plupart des accidents de circulation non contrôlés sont des résultats de l’excès de vitesse. Donc, qu’ils roulent à vitesse modérée », a-t-il laissé entendre.
Ibrahima Sory Camara/ ibrahima Sory Sylla pour avenirguinee.org