À quelques jours de la fête marquant la fin du mois saint de Ramadan, les chefs de famille sont préoccupés à trouver les tenues de fête pour eux, mais aussi pour leurs enfants. Malheureusement, ils sont confrontés à la cherté du marché. Les prix des tenues pour enfants ont visiblement connu une augmentation contrairement à l’année dernière. C’est ce qu’a constaté une journaliste d’aveniguinee.org qui a fait le tour du marché d’Entag, dans la commune de Matoto. Là, vendeurs et acheteurs se bousculent. Les uns profitent de cette période pour tirer le maximum de profit, les autres se plaignent de la flambée des prix du prêt-à-porter et d’autres articles divers.
Fatou Soumah, une vendeuse d’habit se plaint de la rareté de la clientèle: << il n’y a pas d’engouement, ce n’est pas aussi comme l’année dernière. Avant, d’ici le 15 du mois, l’accès est très difficile ici. Mais, cette année, depuis que je suis sortie, je n’ai même pas eu un premier client. On peut rester jusqu’au soir sans rien. Les clients viennent mais rarement >>, a-t-elle indiqué.
Quant à cette autre vendeuse du nom de Madame Fatoumata, assise derrière sa marchandise, << raiment le marché d’aujourd’hui est cher, nous sortons mais il n’y a pas de vente. On ne sent même pas que c’est l’approche de la fête, le marché est vide. Les parents veulent des produits de qualité alors que la qualité coûte cher. Cela est connu de tous. Sinon, il y a aussi des chaussures moins chères >>, dit-elle.
Une mère de famille rencontrée, kadiatou Sylla, invite l’État à s’impliquer dans le secteur du commerce qui se développe afin de régulariser le prix des articles.
<<< Cette année aussi est à part, les articles sont chers, il n’y a même pas de la nouveauté. Quand tu rentres dans le marché, tu vas marcher pendant de longues minutes pour trouver ce que tu cherches.
Nous les femmes vraiment nous souffrons. Je pense que l’État doit intervenir car ça devient une anarchie totale. Comme ils savent que les tenues des enfants vont être obligatoirement achetées, ils se permettent de faire du n’importe quoi >>, cette clientèle.
Bintou Camara pour avenirguinee