Ce 8 mars, l’humanité célèbre la Journée mondiale de la femme. Cette journée dédiée aux femmes est l’occasion pour les décideurs de porter un regard rétrospectif sur la situation des femmes.
En marge de cette organisation internationale, notre rédaction a rencontré des femmes du marché ce mercredi pour connaître leurs opinions sur cette fête.
Selon le constat, les femmes critiquent le gouvernement actuel sur la cherté de la vie.
Kadiatou Bangoura, vendeuse de poissons, déclare : « Actuellement, le prix des poissons a augmenté. Il n’y a même pas d’accès à Kenien, le carton qu’on avait l’habitude d’acheter à 500 000 FG est actuellement à 600 000 à 800 000 FG, donc c’est trop cher pour nous. Nous demandons au président, s’il voit qu’il peut se permettre de fêter quelque chose, alors qu’il baisse les prix pour nous. Dans des conditions normales, c’est à l’approche du ramadan que les prix baissent, mais chez nous, quand approche le ramadan, les prix montent. C’est vraiment dur et il y a aussi moins de clients qui viennent au marché. »
Kadiatou Camara, vendeuse de Omo en poudre, ajoute : « Avant, nous payions un sac de 10 kg à 170 000 FG, mais maintenant, c’est 175 000 FG. Même un sac de riz du Bangladesh, je viens de payer un sac de 50 kg à 350 000 FG. Vraiment, c’est dur. Nous n’avons pas l’habitude de voir les choses comme ça, mais nous n’avons pas le choix. Nous demandons au président de voir la situation, car nos maris ne travaillent pas là où ils travaillaient avant, ces lieux sont fermés. Donc, ce sont nous, les femmes, qui devons subvenir aux besoins de la famille, et le temps est vraiment difficile. »
Quant à Oussainatou Soumah, vendeuse de condiments au marché Kapro, elle déclare : « Les prix sont chers actuellement. C’est vrai que c’est l’approche du ramadan, mais les choses se compliquent pour nous. Un sac de pommes de terre se vend à 180, 190 ou 170 FG. Pour les oignons, nous ne gagnons même pas suffisamment car le peu que nous gagnons ne couvre même pas les frais. Un sac à Madina est à 230 000 FG, maintenant le transport que je paie peut dépasser 240 000 FG. »
À l’occasion de cette fête, nous demandons au président général Mamadi Doumbouya de nous aider, nous les femmes. Nous souffrons ici actuellement. Il suffit de diminuer le prix des choses pour nous. »
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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