Après deux années de crise, causée par le non-respect des principes, une nouvelle page s’est ouverte le 6 janvier dernier pour le football guinéen, avec d’énormes challenges à relever allant dans le sens de la refondation. Le ballon rond, vecteur de rassemblement de toutes les couches, était pris en otage en Guinée, par ses administrateurs insatiables à la recherche de leurs vivres. Il fallait s’arrêter, s’arrêter pour repartir sur de nouvelles bases avec Bouba Sampil, élu président de la Fédération guinéenne de Football (FGF), au sortir d’une élection transparente. Imprégné des rouages de notre football, l’homme s’est montré rassembleur à travers ses sorties médiatiques, dans l’optique de fédérer les forces pour un lendemain meilleur.
Aboubacar Sampil, c’est l’une des personnalités dont l’envie d’aider notre sport roi ne souffre d’aucune ambiguïté. Les résultats sont éloquents sous l’Association Sportive de Kaloum. Il ne manque pas d’idées, ce que demandent d’ailleurs les amoureux du cuir rond, pour le retour de la Guinée sur la scène continentale et mondiale. Avec une réputation irréprochable, Sampil n’est associé à aucune malversation de la gestion du football guinéen. Mais, toujours critiqué, malgré son implication personnelle pour le rayonnement du football en Guinée à travers l’AS Kaloum.
Pour rappel, il a fait de l’AS Kaloum une référence dans la sous-région, dans un Championnat classé parmi les meilleurs championnats d’Afrique. Historiquement, c’est l’un des plus grands clubs de l’Afrique de l’Ouest. Premier club guinéen de l’histoire de notre Football à jouer une finale de la Coupe CAF ; de beaux moments qu’il ne faut pas oublier.
Président de la Féguifoot, il y a une seule certitude : la Fédération Guinéenne de Football est désormais gérée par un homme qui vit et respire football. Eux, ils avaient le pouvoir, l’occasion de redresser la barre mais, l’intérêt égoïste a pris malheureusement le dessus. Ils gèrent leurs clubs, en piétinent les principes de la bonne gouvernance. Ils n’ont jamais évité au pays la crise à répétition. Bouba n’est-il pas l’exception à la règle ?? Pour dire, c’est possible la refondation avec cet homme.
Au lendemain de son élection à la Féguifoot, les premières décisions prises pour la refondation de notre football, prouvent à suffisance que le nouveau patron est l’exception à la règle de la mauvaise politique de gestion qui s’est éternisée ces dernières années au sein de l’institution.
Fraîchement élu, l’enfant de la ville de Kaloum a doté la Fédération des ressources humaines qualifiées, pour redresser la barre à travers son gigantesque programme. Des hommes intègres et dévoués à la cause, ont été choisis par le président de la Fédération Guinéenne de Football. Ibrahima Blasco Barry, au poste de conseiller chargé du programme du développement et des programmes FIFA Forward, est la preuve réelle pour matérialiser ses ambitions. Les (8) Ligues régionales, sous l’autorité d’Ibrahima Sory Diaby Véron, n’est que lueur d’espoir pour développer la pratique du football à l’intérieur du pays, ce qui n’a jamais été une réalité de par le passé, avec les présidents élus.
Ancien président du district de football de Matoto, Ibrahima Sory Diaby, c’est la locomotive d’une gestion réussie, 57 éducateurs formés pour la Licence D CAF, 45 éducateurs initiés au métier d’entraîneurs gratuitement, une détection organisée pour des jeunes passionnés du football sous la direction du (DTN). Kanfory Lappé Bangoura, à la tête de la DTN (Direction Technique Nationale), est un choix réfléchi par le président Bouba Sampil. Un connaisseur du football guinéen. C’est dire sans se tromper, l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut. Conforter cette institution dans ses missions de développement du foot guinéen de la base au sommet, en favorisant l’expertise locale dans les domaines technique, médical, de l’arbitrage… C’est des choix forts pour reconstruire le football guinéen. Une équipe diversifiée, composée de propriétaires de clubs, des entrepreneurs et administrateurs, Bouba Dinah Sampil ne vise que les résultats dès les premières années de gouvernance à la Fédération Guinéenne de Football (FGF).
Doté d’une capacité managériale, la Fédération Guinéenne de Football est dans de bonnes mains sans être prétentieux. Rien ne met en doute la réussite de ce dirigeant malgré les cris pour ternir son image suite à son élection à la (Féguifoot). A peine élu, Bouba Sampil est au four et au moulin pour ramener notre football au sommet, c’est pourquoi plusieurs projets seront déclenchés dans les mois à venir. Ces différents projets, sous le leadership du président de la (Féguifoot), permettront enfin à la Guinée de retrouver sa place perdue depuis des années.
Plus que jamais, il est désormais l’heure de sauver le Football en Guinée, tirant les leçons de nos mauvaises expériences, afin de permettre à la Guinée de retrouver son identité sur l’échelle africaine. Convaincues de sa réussite, la (FFF) Fédération Française de Football et la (FIFA) se sont engagées à accompagner l’actuel patron de la Féguifoot et l’ensemble du bureau exécutif de la Fédération guinéenne de Football. Homme de principe, Bouba Sampil triomphera face aux vieilles habitudes, contre vents et marées, pour changer vaille que vaille la donne, victime de ces vieilles habitudes. Son passage à l’AS Kaloum, faisant de cette institution une référence en Guinée, prouve à suffisance que la Féguifoot deviendra une référence dans la sous-région les (4) prochaines années de gouvernance. Laissons-le travailler !!!
Alsény Savané, journaliste Sportif