À quelques semaines des examens nationaux en Guinée, le secrétaire général de la fédération syndicale des professionnels de l’éducation s’exprime sur les préparatifs dans les écoles de Conakry et de l’intérieur du pays.
Dans un entretien accordé jeudi à la rédaction d’avenirguinee.org, Salifou Camara a laissé entendre que 90% des centres publics sont en manque de tables-bancs.
<<De façon générale, les préparatifs des examens nationaux vont bon train. Les listes des PV sont déjà disponibles, nous constatons que dans les DPE et DCE presque les listes des surveillants sont saisies. Et, nous remarquons que de part et d’autre, il y a moins de problèmes par rapport aux années antérieures. Les erreurs sur le listing , tout est en train d’être fait, les centres sont prêts.
Le problème que nous avons, c’est le manque des tables-bancs. Parce qu’il faut équiper les centres en tables-bancs pour recevoir les candidats. 90% des centres publics sont en manque de tables-bancs », regrette le syndicaliste.
Exclu du processus des examens nationaux depuis un bon moment, le secrétaire général de la FSPE pense que les autorités de la transition ont pris la bonne décision d’associer le syndicat cette année pour la gestion de ces examens.
<< Il fut des moments où le syndicat était exclu du processus des examens nationaux, je pense que cette année, les autorités de la transition ont eu la bonne volonté, le bon partenariat entre le syndicat et le gouvernement, d’associer toutes les structures syndicales. Aux DPE et DCE, nous allons déléguer nos représentants auprès d’eux pour qu’ensemble qu’on puisse se déployer sur le terrain pour la bonne gestion des examens nationaux>>.
Plus loin, il a lancé un appel à l’endroit des élèves, parents d’élèves ainsi que des enseignants afin d’avoir un bon résultat.
<<Je dirais aux élèves de continuer à apprendre les leçons, de laisser les téléphones et tout ce qui peut entacher leur candidature. Aux parents d’élèves de continuer à encadrer les enfants, les accompagner dans les centres d’examens surtout les petits à l’entrée en 7ème année, de suivre de près ceux qui font le BEPC et le BAC. Et, aux enseignants de faire correctement le travail, de ne pas accepter qu’ils soient appréhendés par rapport à un cas de fraude ou de magouilles, cela ne ressemble pas à un enseignant. Tout cela pour qu’on puisse avoir un résultat crédible et acceptable de tous .
Nous avons des sections syndicales dans toutes les préfectures et districts. Dans les écoles, on a pas fini de faire le tour de la Guinée pour savoir si les cours sont bouclés à 100 % et voir si les centres d’examens sont prêts. Nous sommes en train de faire le tour. J’en suis sûr et ce qui reste clair, les 80% des écoles aujourd’hui ont déjà bouclé le programme », a-t-il laissé entendre.
Bintou Camara pour avenirguinee.org
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