À quelques semaines des examens nationaux session 2023, les premières épreuves de l’examen blanc CEE ont été lancées ce lundi, 15 mai, dans tout le pays. Avant l’examen final, les candidats sont soumis à ce test afin de connaître leurs niveaux.
Dans une interview qu’il a accordée ce lundi à la rédaction d’avenirguinee.org, le directeur communal de l’éducation de Matoto a expliqué le niveau d’envasement des préparatifs, les statistiques concernant les candidats à tous les niveaux et ses ambitions à travers cet examen. Interview…
Avenirguinee: Les épreuves de la première journée de l’examen blanc ont été lancées ce lundi dans votre commune. En tant que directeur communal de l’éducation de Matoto, vous avez sillonné quelques centres de votre juridiction, quel sentiment vous anime ?
»C’est un sentiment de satisfaction et de joie sur la qualité de l’organisation de cet examen dans ma commune. Les délégués scolaires, les chefs d’établissements du publics et privés ont organisé ces examens blancs dans leurs juridictions. Ces examens blancs sont bien organisés comme si c’est l’État qui a organisé, je suis vraiment content. Et, c’est un travail satisfaisant car l’éducation d’un pays est obligatoirement liée au développement d’une nation.
Depuis l’année scolaire 2022-2023, c’est la première fois qu’une année soit bien remplie du point de vue pédagogique, d’études dans les écoles et d’engagement des enseignants et éducateurs à tous les niveaux. Je remercie le gouvernement de la transition, le ministre Guillaume Hawing et les encadreurs à tous les niveaux ».
À quelques semaines du coup d’envoi des examens nationaux sur l’ensemble du territoire national, quel est le niveau des préparatifs dans votre commune ?
« Du point de vue organisation, nous sommes presque à 100%. Les PV des candidats sont tirés, et par centre, les cartes sont prêtes. Les centres d’examens sont choisis, les préparatifs sont au beau fixe. Tout est prêt, nous attendons la date butoire. Nous sommes tenus de respecter cette date. Sinon, nous pouvons dire que le 5 juin est trop. On préfère le 30 mai, pourquoi pas le 25 mai ? parce que nous sommes prêts. La commune de Matoto est prête pour le 5 juin 2023 pour des examens dépourvus de toute anomalie.
Dans moins de deux semaines, les examens nationaux vont démarrer. J’appelle tout le monde, candidats, professeurs, chefs de centre, délégués et nous-mêmes de faire un travail recommandé par l’État guinéen. C’est-à-dire faire des examens dépourvus de toute anomalie. Les méritants soient déclarés admis et les non méritants reprennent les classes, c’est notre objectif. »
À date, quelles sont les statistiques dont dispose votre commune concernant justement les candidats aux examens nationaux ?
« En entrée en 7ème année, la commune de Matoto a 69 centres dont 64 en enseignement général et 5 enseignement Franco-arabe, tous sur un effectif total 31.634 candidats. Au BEPC, la DCE de Matoto a 64 centres, 2 en enseignement Franco-arabe et 62 en enseignement général sur un effectif de 30.000 candidats. Au baccalauréat, un seul centre en enseignement Franco-arabe et 30 en enseignement général, le tout couronné par un effectif de 21.000 candidats pour toutes les trois options confondues pour la session 2023. La tolérance zéro vers l’excellence est toujours le mot d’ordre qui reste maintenu. Parce qu’un pays c’est l’excellence et le mérite. Donc, le département dirigé par Guillaume Hawing s’attelle sur le mot « mérite », c’est notre cheval de bataille. »
Quel appel avez-vous à lancer à l’endroit des différents candidats ?
»L’appel reste identique. Les enfants doivent travailler, compter sur eux-mêmes; Ils ne doivent pas compter sur quelqu’un d’autre. Car, si tu comptes sur quelqu’un, il te trahira. Chacun en ce qui le concerne doit compter sur son cahier. C’est le cahier qui est fondamental, on n’enlève pas un sujet hors cahier, tout se trouve dans le cahier. Lire et reprendre les exercices, demandent les enseignants « telle partie n’est pas bien comprise » et l’enseignant sera en mesure de répondre. La commune de Matoto est prête et elle ne sera pas dernière, elle fera tout pour être la meilleure commune ».
Bintou Camara pour avenirguinee.org
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