Le ministre de la justice garde des sceaux a reçu ce lundi 01 Août, le premier ministre par intérim, M. Bernard Gomou en compagnie du Ministre du budget pour évaluer l’exécution du budget alloué aux différents ministères.
Comme la justice est la « boussole » de la transition, raison pour laquelle le ministère de la justice a été la cible pour débuter cet exercice.
Dans son discours de circonstance, le PM par intérim est largement revenu sur l’objet de cette rencontre » Ma présence à côté du ministre de la justice ce soir, simplement c’est pour le comité que nous avons mis en place suite aux recommandations du conseil des ministres pour que ce comité vienne dans chaque département pour évaluer l’exécution du budget. Et quel type de budget ? celui sur des investissements, pour voir quelles sont les difficultés que chaque ministère rencontre, voir pourquoi ils n’arrivent pas à exécuter de façon convenable leur budget. C’est pourquoi, dans la salle, il y a la présence de tous les directeurs nationaux du ministère du budget pour venir accompagner et comprendre au niveau du ministère de la justice quels sont les éléments sur lesquels il faut mettre des accents particuliers afin que les lignes puissent bouger. Donc, aujourd’hui c’est l’ouverture de cet exercice-là. Après ici tous les départements seront visités », dit Dr Bernard Gomou.
Poursuivant, il a tenu à préciser que « Nous avons commencé avec le ministère de la justice, droit de l’homme, comme vous le savez la justice pour la transition est la boussole. A tout seigneur, tout honneur, c’est pourquoi nous avons sollicité auprès du ministre du budget pour commencer par ce département. C’est pourquoi j’attire l’attention de tous les cadres de s’investir dans cet exercice, de mettre en avant l’esprit patriotique pour qu’au sortir de ce travail que chacun des deux côtés puissent trouver des solutions idoines aux différents problèmes », a-t-il lancé.
Après un entretien avec les cadres de la justice, Moussa Cissé, Ministre du Budget est sorti satisfait de l’exécution du budget du département de la justice, gardes des sceaux et des droits de l’homme.
« Nous faisons la tournée dans les administrations centrales pour voir au niveau économique et budgétaire quelles sont les principales difficultés que ces administrations-là rencontrent pour que les dépenses soient exécutées au bénéfice de la population guinéenne. Globalement les choses sont satisfaisantes au niveau du ministère de la justice. Nous encourageons le Ministère à évoluer dans ce sens. Ce n’est pas une évaluation en termes techniques, et la façon de passer un certain nombre des dossiers, ça été ces difficultés là que nous sommes venus relever de face pour pouvoir avancer au bénéfice encore de la population guinéenne », a martelé le ministre du budget. Ajoutant » le but, c’est de savoir s’ils ont des projets qui sont mâtures dont les études sont déjà prêtes et que ces projets-là n’ont pas été pris en compte dans la loi de finance initiale 2022 ; et que ces projets-là soient… En tant que la boussole de la transition, ils sont à 54% du taux d’exécution de leur budget, ce qui est quand même une satisfaction que telle mais, vous savez il y’a des priorités, il y’a parfois des incompréhensions sur l’appropriation de certain des priorités pour le Ministère de la Justice et sont des priorités pour les populations, nous pouvons prendre ces projets là en compte dans la loi de finance rectificative ».
Se réjouissant de cette initiative prônée par le président de la transition, le ministre Charles Wright a mis en exergue les problèmes que son département veut réaliser.
« Vous savez, monsieur le président de la transition n’a pas manqué de rappeler la mise au point du mécanisme visant à expliquer de manière claire au niveau budgétaire ; quelles sont nos difficultés réelles par rapport à l’investissement. Nous, on veut réaliser les infrastructures routières pour accéder à des prisons ; nous voulons réaliser des infrastructures pénitentiaires pour accueillir des personnes détenues. Nous sommes en location ici, donc on ne peut pas continuer à occuper des bâtiments privés et pour dire qu’on peut être à l’attente de la population, pour faire cela, il faut que le département soit doté d’infrastructures adéquates pour pouvoir mener sa mission ».
Abdoul karim Touré pour avenirguinee.org
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