Dans le but de pousser les jeunes à l’autonomisation afin qu’ils soient indépendants, la structure « Ada management et marketing communication » a lancé samedi, à Conakry, une formation de 30 jeunes élèves dans plusieurs domaines. L’objectif est de les outiller sur les métiers comme la saponification, la production des jus naturels, les techniques de montage de projet…
Devant un parterre d’élèves, la présidente fondatrice de la structure organisatrice a rappelé son ambition à travers son projet.
» J’ai toujours dis ce slogan : « Étudier et entreprendre, c’est bien possible « . Parce que je prends exemple sur moi. Vous voyez j’ai pu le faire donc, d’autres aussi peuvent le faire. C’est d’ailleurs l’ambition qui m’anime à motiver tant de jeunes à entreprendre parallèlement aux études, parce que c’est la passion qui compte; c’est le courage et la détermination dans tout ce qu’on veut entreprendre . Une fois qu’on a la passion et qu’on a le courage de ce qu’on veut faire et de ce qu’on veut devenir dans la vie, nous pouvons bien sûr le devenir. Je vous dis déjà que c’est l’idée qui compte. Dès que vous avez l’idée, c’est bien possible d’entreprendre et d’étudier », a-t-il souligné.
Plus loin, elle a lancé un message aux autorités: » Le message que j’ai à lancer, c’est dire par exemple au ministère des sports, de la jeunesse et de l’emploi jeune, d’encourager les jeunes, de les conscientiser, de créer des initiatives comme ça. Certes ils n’ont pas le temps de le faire, les structures qui les font donc, il faut les encourager… ».
Se réjouissant de cette initiative, le formateur de ce programme, Mamadou Saliou Bah a souligné le bien-fondé de ce projet. Ainsi, il a rassuré de sa disponibilité pour la réussite de cette formation.
» Cette formation leur permettra d’être outillés. En ce qui est de l’entrepreneuriat jeune, elle leur permettra d’être autonomes financement dans le futur et de ne pas s’exposer un peu à tout ce qui est viol. Comme nous savons aujourd’hui, les jeunes filles sont exposées à plusieurs violences sexuelles, à la prostitution, à des grossesses non désirées. Donc, je me suis dit que s’il y a des organisations comme ça …, c’est une bonne chose. En tant que formateur dans ce programme, je ferais de mon mieux pour pouvoir aider toutes ces jeunes filles pour qu’à la fin du projet, que chacune d’elles sorte avec un projet en main « , a-t-il indiqué.
Cet atelier de formation des jeunes se déroule dans l’espace d’une semaine, selon les organisateurs.
Ibrahima Sory Camara pour avenirguinee.org
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