Après le retrait de la CAN 2025, à cause du manque d’infrastructures, la Guinée a toujours du mal à démarrer la réalisation des infrastructures sportives. Pour éclairer la lanterne des uns et des autres, Mamadi Kourouma, chargé du service infrastructures et équipements du ministère des sports, s’est exprimé dans l’émission « Sport pour tous » de la radio « RKS ».
D’entrée de jeu, Mamadi Kourouma s’est montré méfiant, à propos de son constat.
<< De façon générale, si nous parlons des infrastructures, il faut les mettre dans (3) catégories. Les infrastructures de dimension nationale, c’est le stade Général Lansana Conté, le stade du 28 septembre, les (6) stades qu’on veut construire pour la CAN qui nous a été retirée. Les infrastructures régionales et préfectorales, ce sont des stades préfectoraux et régionaux. Il y a aussi les infrastructures de proximité. On est en train de travailler >>, dit-il.
Poursuivant, << Actuellement, la volonté politique est affichée lors du conseil des ministres. Le 26 janvier 2023, il a été dit qu’il faut que la Guinée gagne 3 recommandations. La première, on a demandé de rénover le stade, aussi demander à l’ACGP de travailler à mettre à jour le coût, le 3ème est lié à la gestion avec le partenaire SAM-GBM. Ça il faut le faire >>, martèle Mamadi Kourouma.
Dans la même lancée, le chef en charge des infrastructures rajoute : << il y a les 6 stades qu’on devrait construire lors de la CAN qui nous a été retiré. Mais, comme l’a dit le président de la transition avec la CAN ou non, on aura nos infrastructures. Il faut construire les (6) stades, un stade de 40 000 places à Conakry, 2 stades de 20 000 places (Kindia et Kankan), aussi 3 stades de 15 000 places dans la ville (Labé-N’zérekoré-Boké), ça continue >>, rassure le doyen Mamadi Kourouma.
Pour finir, le directeur général a informé que, << Le gouvernement a dégagé une mâne financière pour les infrastructures de proximité. Il aura dans ces stades tout ce qui est sport d’équipe : le handball, le basket, volley-ball, voir même le tennis… Actuellement, on a commencé 12 de ces stades de proximité, (8 à Conakry, (3 à Ratoma), (2 à Kaloum). Et, (1) dans les autres communes excepté Kassa, qui n’a pas été pris en compte. Aussi, 4 dans la région (Tougué, Mali Yembèrin, Kérouané et N’guéckédou), c’est des stades en gazon avec des latrines etc… >>, conclut le chef du département infrastructures.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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