Après l’adoption des nouveaux statuts, suivi de l’installation des commissions électorales, le prochain congrès de la Fédération Guinéenne de Football, sous l’autorité du Comité de Normalisation, se tiendra enfin le 25 novembre 2023 à Conakry. Une décision prise par le (CONOR), en conformité avec les statuts de la (Féguifoot), pour une sortie de crise qui mine le football guinéen. Suite à cette annonce du comité de normalisation, chacun y va de son commentaire. Interrogé par la rédaction d’avenirguinee.org, Oumar N’Diaye, un des membres statutaires s’est prêté à nos questions pour évoquer le sujet.
« Nous avons accueilli cette information sans surprise. Étant entendu qu’après le vote relatif à l’adoption des statuts il était question de la part de la (FIFA) de faire un chronogramme. Le CONOR, dans le chronogramme établi, la date du 25 novembre a été proposée pour l’élection du comité exécutif de la Fédération Guinéenne de Football, et le 02 décembre l’installation du nouveau bureau, que la date soit officielle rien ne nous surprend, c’est le contraire qui nous aurait surpris. Et, ils ont fixé la date conformément aux statuts qui prévoient 60 jours avant la tenue de l’assemblée et convoqué l’assemblée générale relative à l’élection du comité exécutif. Donc, c’est en application des dispositions des statuts que le (CONOR) a convoqué cette assemblée et en plus en application des recommandations et du chronogramme après l’adoption des statuts », explique le doyen N’Diaye.
A propos de la réunion des membres statutaires après l’annonce de l’information, le doyen informe que : « c’était autour des dispositions à prendre par rapport à la conduite de la transition pour qu’on sorte de cette situation. A partir du moment où la date de l’élection de la Fédération de comité exécutif a été fixée et que les élections doivent se tenir de la base au sommet, au niveau des districts et au niveau des ligues il y a vide juridique ce qui a été comblé par le texte que le (CONOR) à travers le secrétaire général de la Fédération a envoyé à tous les membres statutaires. On connaît désormais dans chaque Ligue quels sont les membres qui doivent être votés pour les districts mais aussi au niveau de chaque région quels sont les délégués qui viendront voter pour la mise en place des Ligues régionales. Et, on sait au niveau du comité exécutif national quels sont les membres statutaires. Il fallait maintenant voir ce que le règlement prévoit. Quand est-ce qu’il faut déposer la liste ? au risque de ne pas avoir par exemple la liste rejetée. Quelles sont les conditions qu’il faut remplir ? les critères d’éligibilités ? C’est toutes ces questions qui doivent être examinées étape par étape pour suivre le déroulement normal du chronogramme ».
Sur la date du congrès, malgré que les organes juridictionnels ne soient pas encore installés, Oumar N’Diaye estime que c’est tenable : « si elle n’était pas tenable le CONOR allait nous envoyer un courrier pour nous dire compte tenu de çà et là. Le problème est que l’élection de ces organes juridictionnels va se tenir le même jour que l’élection du comité exécutif. Donc, même s’il faut passer toute la journée à voter on va le faire. Mais, la date butoir du 25 novembre elle reste et pour la FIFA, et pour la CAF et pour le CONOR, et pour l’Etat guinéen. Pratiquement, c’est tenable », a martelé le doyen.
S’agissant de la candidature des ténors du football guinéen, Oumar N’Diaye, très imprégné des statuts précise que : « La vérité, c’est que quand un statut définit les critères d’éligibilités, donc les conditions à remplir, c’est-à-dire toute personne à commencer par ceux qui sont dans mon village à Dinguiraye là-bas, s’ils se sentent concernés par qu’ils sont guinéens, ils remplissent les conditions, ils peuvent faire acte de candidature. Moi, je ne vois même pas ce qu’on peut appeler candidat potentiel parce qu’en réalité, il y a des conditions. On vous dit il faut avoir joué dans l’une des 10 dernières années un rôle, ça par exemple c’est un critère ça veut dire quelqu’un qui n’a pas jouer un rôle dans le football dans les 10 dernières années ne peut pas. Il y a aussi dans le code électoral les pièces qu’il faut donner. Il y a même une fiche qu’il faut remplir pour enquête de moralité. Je crois que tout guinéen qui répond aux critères peut postuler. Personne n’est exclu. Tous ceux qui se retrouvent dans les textes peuvent postuler. », révèle le secrétaire général.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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