Pour discuter autour des questions politiques d’actualité, essentiellement liées à l’emprisonnement des anciens dignitaires et le courrier du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation demandant aux coalitions politiques de faire des propositions d’un chronogramme pour un retour à l’ordre constitutionnel, la Coalition UPP a tenu une réunion extraordinaire ce mercredi à Conakry.
En grand nombre, ces leaders politiques, à travers leur porte-parole, ont dévoilé leur position relative aux thématiques citées plus haut.
C’est le président du Parti ARENA qui s’est exprimé au nom de tous, à la sortie de cette rencontre.
A l’entame de son compte-rendu à la presse, il a d’abord évoqué le cas des cadres du Rpg-arc-en-ciel détenus à la maison centrale de Conakry et ceux qui sont dans le viseur de la CRIEF.
« Nos pensées sont allées vers les personnalités politiques aujourd’hui en privation de liberté ou considérées comme ciblées. En plus de nos compassions et de nos sentiments de solidarité à leur endroit et à l’endroit de leurs familles respectives, nous souhaitons qu’un climat apaisé, qu’une solution, un dénouement rapide citoyen soit trouvé aux différents cas des personnalités politiques », a-t-il dit.
En guise de réponse au courrier du MATD, Sékou Koureissy Condé a rapporté qu’en tant que « partis politiques, coalition ou plateforme, nous avons également examiné le courrier en date du 15 avril 2022 adressé à notre coalition et à nos coalitions partenaires par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation. Nous avons salué cet esprit d’échange. Nous avons remarqué une volonté de consultation constante à travers les échanges de courriers et à travers les rencontres successives organisées et sollicitées par le ministre du MATD. Nous avons examiné également les points de revendication signalés par le groupe G58 auquel nous sommes signataires ; et, nous avons évalué l’opportunité et la qualité de la réponse à apporter à la sollicitation de monsieur le ministre de l’administration du territoire. A cet effet, nous avons envoyé un courrier à son excellence monsieur le ministre à travers lequel nous avons demandé qu’en lieu et place d’un échange de courriers et d’autres documents y afférant, qu’une grande rencontre, une première, du cadre de dialogue élargie, inclusif, puisse passer en revue les épineuses questions qui nous ont été adressés. Et que cet espace approprié, permettrait à la classe politique, au CNRD et au gouvernement de la transition, de passer ensemble en revue, en toute sérénité et en toute collaboration les différentes questions liées à un retour rapide apaisé à l’ordre constitutionnel », a-t-il conclu.
Les deux Ibrahima Sory pour avenirguinee.org