Demi-finaliste de la Coupe de la Confédération lors de l’édition 2019, sous les services de Lamine N’diaye après plusieurs années de tentatives, le Horoya Athletic Club de Matam a finalement passé cette saison une Campagne Africaine cauchemardesque. Avec une place de dernier, à l’issue de la phase de groupes de la Ligue des Champions africaine, les dirigeants peinent à tenir le coup pour la prochaine échéance qui s’annonce à grand pas.
Au micro d’avenirguinee.net, le secrétaire général du champion de Guinée, Kroutimi Mady Kaba, s’est prêté à nos questions ce lundi, 18 avril 2022.
Éliminé sur un parcours moins convainquant, Kroutimi Mady Kaba a préféré dresser le bilan du Horoya AC en ces termes : « Le Horoya, comme le dit le propriétaire, est formaté pour jouer la campagne africaine plus précisément la Ligue des Champions. C’est ainsi qu’au début de l’année, nous avons fait de sérieux recrutements pour renforcer le club, voire les côtés réellement qui ne répondaient pas suffisamment notre vue aux différents points. Donc, nous avons essayé de faire de gros recrutements de joueurs pas des moindres qui ont rejoint le club. Après, tous les moyens ont été mis à notre disposition par la présidence du club à travers bien entendu la vision éclairée du propriétaire Antonio Souaré. Le staff technique a aussi été boosté pour pouvoir vraiment profiter de l’opportunité pour hisser le club a un meilleur niveau. »
Poursuivant son analyse, il a indiqué que : « l’année a débuté, chemin faisant, nous sommes rentrés dans la phase de groupe en nous débarrassant du Stade Malien qui n’était pas aussi une petite équipe. Mais, je pense que les différentes énergies apportées, les dispositions financières et matérielles qui ont accompagné l’équipe nous ont permis de passer ce cap. Arrivés en phase de groupes, aux vues des connaisseurs du football et nous même étant du club, nous avons dit que ce tirage au sort était profitable pour nous, vue d’abord les clubs qui composaient le groupe. Mais, aussi, je dirais que c’est le chronogramme que le tirage nous a donné. On s’est dit que c’était profitable parce qu’on terminait tout à la maison ».
S’agissant du résultat obtenu, Kroutimi Mady a déclaré : « Nous avons commencé les phases de groupes avec des clubs comme le Raja Casablanca reconnu sur le plan africain, Amazulu aussi bien que Amazulu qui était à ses débuts dans cette phase, il y avait aussi le club Algérien Sétif. Donc, nous nous sommes dits et je dis sans me tromper que beaucoup de connaisseurs à travers des analyses réellement adéquates, se sont dits que le Horoya méritait de passer dans ce groupe tenant compte de son passé. Nous avons joué ces matchs, vous venez de donner les statistiques qui prouvent que depuis que nous sommes au Horoya en campagne africaine, c’est les mauvais résultats que nous avons obtenus. Vraiment cela était contraire à notre vision, contraire à tout ce qui avait été englouti comme moyen pour pouvoir hisser le club à un certain niveau. Donc, je ne vais pas minimiser tout ce qui a été fait sur le terrain sur le plan technique, parce que nous avons vu le contenu des différents matchs qui prouvent éloquemment que le Horoya devait passer. Nous n’avons jamais été ridiculisés par n’importe quelle équipe y compris le Raja Casablanca », estime le secrétaire général du club de Matam.
Et d’ajouter, « ces matchs, nous les avons perdus. C’est avec regret que nous nous sommes vus éliminés dans cette compétition. Et, nous avons fait une première réunion, nous permettant vraiment de mettre les choses en place parce que c’est aussi le football, on ne sait pas là où ça se gâte. On est en train d’apporter tout ce qu’on peut apporter mais, vous pouvez être meilleur sur le terrain et perdre des matchs le football en dit »
Parlant de la contre-performance du Horoya AC, Kroutimi Mady Kaba a fait savoir que : « La contreperformance, je l’ai dit, les grands matchs se jouent sur les détails. Et, je dirais que ce sont ces détails qui nous ont barré le chemin. Si non, au vu des affiches sur le plan technique, sur le plan tactique, sur le plan de l’expérience, on avait cru qu’il y avait de la place pour nous. Mais, très fort malheureusement, ça s’est passé autrement. Et, au vu de nos ambitions au lendemain de l’élimination du Horoya, nous avons commencé à travailler à travers une réunion que nous avons tenu avec le président Soufiane, réunion à laquelle nous avions mis sur tapis tout ce qu’il y avait à faire en termes d’appui, en termes de correction, ce qui n’a pas marcher pour que l’année prochaine… parce que je me dis qu’aujourd’hui les portes sont grandement ouvertes. Encore une fois de plus pour la Ligue des Champions, parce que nous sommes à un pas du sacre. Donc, nous nous sommes réunis nous sommes en train de voir par rapport à notre effectif, nous n’avons pas grand chose à faire parce qu’il y’a des joueurs. La quasi-totalité des joueurs sont des joueurs expérimentés mais, qu’à cela ne tienne par endroit, il y a lieu de voir remercier certains et renforcer certains côtés pour nous permettre d’aller plus loin sur le plan africain ».
Dans la foulée, il s’est également exprimé sur les services de Lamine N’diaye à la tête du club champion de Guinée.
« Je dirais que, Lamine N’diaye, il faut le dire, c’est un entraîneur qui est reconnu sur le plan africain. C’est un entraîneur qui a apporté beaucoup de choses, c’est un entraîneur qui est détenteur de la Ligue des Champions, qui a joué la Coupe du Monde des clubs, ça veut dire qu’il est pétri de talent. Et, voir aujourd’hui hors du banc dans la Coupe CAF, dans la Ligue des champions, c’est regrettable pour un grand club comme le Horoya, nous-même on a souhaité tout sauf ça. Son absence, qu’on le dise ou pas sur le banc lors des grandes compétitions, créera toujours un vide ; il faut le reconnaitre. Mais, tout ce qu’on sent du Horoya aujourd’hui en termes de performance, en termes de jeu, c’est que Lamine N’diaye est à la base de tout ça. Parce qu’il a apporté beaucoup de choses. De notre côté, il y a lieu de voir. On l’a déjà dit d’essayer de trouver ce rudement qui ne lui permet pas d’être sur le banc pour que le Horoya n’en souffre plus sur ce plan que je trouverais toujours regrettable »
Sur l’avenir du sénégalais sur le banc des rouge et blanc de matam, le SG a joué la carte de la prudence.
« Non, Je ne saurais le dire. Parce que cela n’est pas encore sur la table encore. Nous souhaitons que ce problème de diplôme soit réglé et qu’il reprenne rapidement sa place sur le banc dans les hautes compétitions. C’est ce que je pourrais vous dire », a-t-il balayé.
Alsény Savané pour avenirguinee.net
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