Après leur passage au Conseil National de la Transition (CNT), dans le cadre du débat d’orientation constitutionnel, la Coalition Politique pour la Rupture, sous l’égide de Docteur Faya Millimono, était face aux journalistes ce mardi à la maison de la presse. Objectif: étaler leurs ambitions, propositions sur la future constitution.
D’entrée de jeu, Dr Faya Millimono a pris la parole en ces termes : << Lorsque nous étions devant le CNT, nous avons commencé par faire un nombre d’observations. On aime dire dans notre pays que nous avons les plus beaux textes et que la seule chose qui reste, c’est leur application correcte. Oui, nous avons quelques textes qui sont de beaux textes. Le texte fondamentale qui est la constitution, il y a beaucoup de faiblesses >>, révèle le leader du BL.
Poursuivant, << Nous pensons que deux conditions sont essentielles pour que nous exploitons nos richesses de façon profitable. La transformation sur place est une condition. La deuxième est que l’argent qui va être utilisé pour exploiter les richesses soit l’investissement des guinéens eux-mêmes. Mais, pour que les guinéens investissent, faut-il d’abord que nous créons des conditions pour que ce guinéen là soit capable de financer les institutions qu’on lui créa à travers la constitution >>.
Pour Dr Faya Millimono, << En écrivant la prochaine constitution qu’on est présent à l’esprit que nous sommes déjà un État mendiant depuis longtemps. Pourquoi un État mendiant ? Parce que même pour organiser une élection de quartier, nous tendons la main pendant au moins une année. Donc, il faut faire beaucoup d’attention aux institutions que nous allons créer. Qu’il y ait suffisamment de décentralisation, faire en sorte que le pouvoir central de ce pays soit diminué au strict minimum. Nous avons pensé qu’il faut diminuer le nombre d’institutions que l’on créées >>, insiste Monsieur Faya.
Par la voix du coalition, le président du Bloc Libéral propose: << Il faut inscrire dans notre constitution que toute atteinte à certains symboles que ce soit le drapeau, l’hymne national ou autres, soit passible d’une condamnation. Nous avons aussi pensé qu’il faut simplifier les choses. Faisons en sorte que le président soit élu avec son vice-président. Ayant le vice-président, on a pas besoin d’un premier ministre dans notre pays. C’est pourquoi, la CPR prône une structure préétabli qui soit consacrée par une loi organique de 19 membres >> Conclut Docteur Faya.
Alsény Savané pour avenirguinee.org
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